Les travaux du TCSP perturbent le bord de mer de Fort-de-France

Les travaux sur le bord de mer de Fort-de-France sont imposants.
Depuis lundi (26 octobre), une portion de la rue François Arago de Fort-de-France est fermée à la circulation afin de permettre l’avancée des travaux sur le bord de mer. Mais ce chantier a un impact sur l’activité économique du centre-ville.
À l’angle des rues François Arago et Ernest Déproge à Fort-de-France, la pelleteuse ne fait qu’une bouchée de la chaussée, totalement éventrée. Le long du trottoir, des barbelés sont érigés pour isoler le chantier et sécuriser le périmètre. Une portion de la rue François Arago, celle menant au bord de mer, est interdite à la circulation. Mais quelques piétons ont du mal à s’orienter avec les travaux du TCSP. "Je perd mes repères parce que brusquement, je me demande où il faut passer", raconte une passante. "Ça m'arrive souvent".

Depuis plus de six mois, une trentaine d’hommes sont à pied d’œuvre. Cette semaine, ils entament une nouvelle phase dans le chantier. Ils doivent réaliser une tranchée commune pour y loger tous les réseaux. "On a fermé la route au niveau d'Arago parce qu'il y a une situation complexe", explique Wilson Bazas, le chef de chantier. "Il y a beaucoup de réseaux qui traversent ce point stratégique : fibre optique, électricité, eaux usées, téléphone, eau potable".


"Moins 50 % de fréquentation"

Pour les commerçants situés sur le bord de mer, l’impact du chantier du TCSP est bien réel. "Les clients se plaignent qu'ils n'arrivent pas à trouver notre entrée", affirme cette vendeuse d'un magasin spécialisé dans la décoration intérieure. "Ils pensent que nous sommes fermés. Ça se ressent sur notre chiffre d'affaires". "C'est -50 % en fréquentation, -40 % en chiffres d'affaires", calcule ce pharmacien. "Nous ne sommes pas prévenus du moment où les travaux vont être faits sur notre portion"

Le chantier sur le bord de mer de Fort-de-France doit s’achever fin novembre. La réalisation d’une tranchée commune pour tous les réseaux devrait faire gagner du temps. Mais pour certains commerçants du centre-ville, le temps est déjà bien trop long.