Pour la deuxième année consécutive, l'île de Cuba accueille cette semaine des médias de la région, réunis en convention à la Havane.
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Ils viennent de la Caraïbe, d'Amérique Latine, de Chine, d'Allemagne ou encore du Canada. Depuis dimanche (25 octobre), plusieurs centaines de participants prennent part aux travaux de la Convention des radios et télévisions. Elle se déroule sur quatre jours au Palais des Conventions de la Havane, à Cuba. Cette année, les échanges tourneront autour des médias et la protection de l'environnement. Mais de nombreux interventions et exposés sont consacrés à des thématiques plus politiques, notamment des délégations cubaines et vénézuéliennes.
En réalité, la Convention est l'occasion d'échanges directs entre des représentants de médias, des producteurs et éditeurs de contenus qui se rencontrent rarement. Pour beaucoup de radios et de télévisions étrangères, être présent cette année à la Havane a une importance particulière depuis les annonces d'ouverture du pays et les possibilités de coopération qui se dessinent.
Mais cette tutelle omniprésente ne semble pas être un frein à la créativité cubaine. Si l'actualité et l'information restent très encadrées, la production artistique est foisonnante. La musique et le cinéma sont très développés sur les antennes locales. Ils s'exportent dans les pays hispanophones d'Amérique du Sud et bientôt du reste du monde. Parmi les producteurs présents à la convention, certains venaient d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord.
Mais d'abord, l'île doit accroître ses capacités de débit. Le réchauffement des relations avec les États-Unis va sans doute permettre ce développement. C'est en tous cas l'attente ici. Les cubains, et en particulier les jeunes, sont dans les starting-blocks prêts à montrer au reste du monde leur savoir-faire en matière audiovisuelle et cinématographique.
En réalité, la Convention est l'occasion d'échanges directs entre des représentants de médias, des producteurs et éditeurs de contenus qui se rencontrent rarement. Pour beaucoup de radios et de télévisions étrangères, être présent cette année à la Havane a une importance particulière depuis les annonces d'ouverture du pays et les possibilités de coopération qui se dessinent.
Les télévisions cubaines présentes en force
Toutes les provinces de Cuba ont fait le déplacement. L'Instituto Cubano de Radio y Televisión, l'ICRT, qui regroupe toutes les télévisions régionales cubaines, est l'organisateur de l'événement. Il n'y a pas de médias privés, tout est dirigé par l'État cubain et supervisé par un délégué du Parti Communiste Cubain, présent aux différentes cérémonies liées à la convention.Mais cette tutelle omniprésente ne semble pas être un frein à la créativité cubaine. Si l'actualité et l'information restent très encadrées, la production artistique est foisonnante. La musique et le cinéma sont très développés sur les antennes locales. Ils s'exportent dans les pays hispanophones d'Amérique du Sud et bientôt du reste du monde. Parmi les producteurs présents à la convention, certains venaient d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord.
Internet, le potentiel encore inexploité
Beaucoup ici sont conscients du potentiel de développement de la culture cubaine via internet. Le développement sur le web est d'ailleurs l'un des enjeux actuels à Cuba. Des sociétés canadiennes notamment sont déjà sur les rangs pour l'assistance technique opérationnelle.Mais d'abord, l'île doit accroître ses capacités de débit. Le réchauffement des relations avec les États-Unis va sans doute permettre ce développement. C'est en tous cas l'attente ici. Les cubains, et en particulier les jeunes, sont dans les starting-blocks prêts à montrer au reste du monde leur savoir-faire en matière audiovisuelle et cinématographique.