La tentative de braquage dans un salon de coiffure de Dillon, mardi (03 novembre), a suscité de nombreuses réactions. Joël Reschid a assisté à l'altercation ce jour-là. Pour cette personnalité du monde de la culture foyalaise, ce drame est un exemple du désespoir de la jeunesse Martiniquaise.
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La tentative de braquage dans un salon de coiffure de Dillon, à Fort-de-France, mardi 03 novembre, a suscité de nombreuses réactions. L'ensemble des têtes de liste aux élections territoriales, interrogées par Martinique 1ère, ont fait par de leur émotion après ce drame qui a coûté la vie à un homme d'une vingtaine d'années. Le braqueur présumé a été tué par un des clients du salon, âgé de 74 ans. Il a d'ailleurs été mis en examen pour homicide volontaire.
C'est un cri d'alarme, un cri au secours. C'est comme un jeune qui prend une moto, il va à 200 km/h. Celui-là, peut-être que ce n'est pas un braqueur, vu qu'il a fait ça à visage découvert. Peut-être que c'est un ami qui lui dit : "allons prendre l'argent du coiffeur", parce qu'ils n'en ont pas. C'est malheureux. Au lieu de jeter la pierre, il faudrait peut-être que l'on se penche sérieusement sur le désespoir de ces jeunes qui sont là, qui ne pensent pas à l'avenir, qui ne voient pas demain comment ils pourront fonder une famille alors qu'ils n'en ont pas les moyens".
Joël Reschid a assisté à l'altercation ce jour-là dans le salon de coiffure de Dillon, à Fort de France (3 novembre 2015). Cette personnalité du monde de la culture Foyalaise explique que "c'est [son] coiffeur qui arrange [sa] barbe".
Écoutez le témoignage de Joël Reschid face à Franck Edmond-Mariette et Marc Balssa :
Un cri d'alarme
Joël Reschid a été touché par cet incident. Pour lui, c'est un exemple du désespoir d'une partie de la jeunesse martiniquaise : "Lorsque l'on voit la scène, on ne peut pas dire que c'est un mauvais garçon, ni un bon garçon. Mais le pays est tellement en souffrance avec le nombre de chômeurs. Les jeunes sont parfois désespérés. Et le désespoir peut les amener à faire n'importe quoi. Il faut peut-être que l'on essaye de trouver une solution, que les politiques s'y penchent. Je pense que les jeunes sont dans une espèce de suicide collectif.C'est un cri d'alarme, un cri au secours. C'est comme un jeune qui prend une moto, il va à 200 km/h. Celui-là, peut-être que ce n'est pas un braqueur, vu qu'il a fait ça à visage découvert. Peut-être que c'est un ami qui lui dit : "allons prendre l'argent du coiffeur", parce qu'ils n'en ont pas. C'est malheureux. Au lieu de jeter la pierre, il faudrait peut-être que l'on se penche sérieusement sur le désespoir de ces jeunes qui sont là, qui ne pensent pas à l'avenir, qui ne voient pas demain comment ils pourront fonder une famille alors qu'ils n'en ont pas les moyens".
Joël Reschid a assisté à l'altercation ce jour-là dans le salon de coiffure de Dillon, à Fort de France (3 novembre 2015). Cette personnalité du monde de la culture Foyalaise explique que "c'est [son] coiffeur qui arrange [sa] barbe".
Écoutez le témoignage de Joël Reschid face à Franck Edmond-Mariette et Marc Balssa :
Joël Reschid, personnalité du monde de la culture à Fort de France, était présent et raconte le déroulement des faits lors de l'homicide dans un salon de coiffure à Fort de France. Il réclame une réflexion à propos de ces jeunes qui multiplient des comportements suicidaires.