Plusieurs dizaines de morts à Paris dans des attaques terroristes, l'état d'urgence décrété

Un blessé est évacué près du bar Le Carillon et du restaurant Le Petit Cambodge, où des cadavres ont été couverts par des bâches, dans le 10e arrondissement de Paris, le 14 novembre 2015.
Au moins 18 personnes sont mortes dans une série d'attaques en plein Paris. Des coups de feu ont été signalés vendredi 13 novembre, dans plusieurs endroits des 10e et 11e arrondissements de Paris, en début de soirée. À suivre en direct sur http://www.francetvinfo.fr/
Au moins trois fusillades ont eu lieu dans le centre de la capitale : l'une à proximité de la rue Bichat et de la rue Alibert, près du canal Saint-Martin, l'autre rue de Charonne et enfin, à proximité du Bataclan, une salle de spectacle, où une prise d'otages est en cours.
Trois explosions ont également été entendues à proximité du Stade de France, d'où le président François Hollande, qui assistait au match France-Allemagne, a été exfiltré, selon i-Télé. 
 
• Au moins 15 morts au Bataclan. Selon un premier bilan de la préfecture, 15 personnes ont été tuées au Bataclan, où une prise d'otages est en cours. Interrogé par francetv info, un journaliste du Monde qui se trouvait dans la salle, Daniel Pseny, a indiqué avoir été touché par balle au bras. Il décrit plusieurs personnes au sol, sans indiquer s'il s'agit de morts ou de blessés. Il assure que l'assaillant n'a pas été arrêté. Au moins deux hommes lourdement armés ont tirés sur les forces de l'ordre, selon BFM TV. Le quartier est entièrement bouclé. 

• Un bilan très incertain. La préfecture évoque au moins 18 morts. Il y aurait 12 personnes au sol sur le site de la fusillade de la rue de Charonne, selon i-Télé. Au moins une personne a été blessée dans la fusillade de la rue Bichat, indique par ailleurs une restauratrice citée par la chaîne d'information en continu.

• Une cellule de crise en place. Une cellule de crise à été mise en place au ministère de l'Intérieur autour du président Hollande, du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, ont indiqué les services du Premier ministre.

• Le parquet antiterroriste se saisit de l'enquête.  Selon une source judiciaire, le parquet antiterroriste français se saisit de l'enquête.