Après la Guadeloupe, la Martinique a déposé, ce week-end, sa candidature pour organiser le premier tour de la Coupe Davis entre le Canada et la France. Une commission technique de la Fédération Française de tennis est dans l'île pour visiter les installations.
Et si Fort-de-France accueillait le premier tour de la Coupe Davis de tennis entre la France et le Canada, du 4 au 6 mars 2016 ? Cette idée est loin d'être farfelue. Ce week-end, le Président de Région Serge Letchimy a annoncé que la Martinique avait déposé un dossier pour recevoir cette compétition de prestige. Trois autres villes sont candidates : Baie-Malhaut (Guadeloupe), Albertville (Savoie) et Rouen (Seine-Maritime).
Une commission technique composée de trois personnes arrive à Fort-de-France, ce mardi soir (1er décembre), après un passage par la Guadeloupe. Les responsables de la Fédération Française de Tennis, qui repartiront dès mercredi (2 décembre), visiteront les installations pour évaluer la qualité du dossier martiniquais. "On va travailler sur le cahier des charges qu'exige la compétition", explique Germain Soumbo, le Président de la Ligue de tennis de Martinique.
Le stade Pierre Aliker de Fort-de-France accueillerait le court central. Ce n'est pas la première fois qu'un stade de football est transformé en court de tennis. La finale France-Suisse, perdue par les Bleus en 2014, s'était jouée au Stade Pierre-Mauroy de Lille. "Il y a des moyens techniques très avancés pour construire des éléments ponctuels", rassure Germain Soumbo. Pour le stade Pierre Aliker, il faudra "des gradins, de l'éclairage complémentaire, aménager les vestiaires pour l'accueil des arbitres, des ramasseurs de balles...". Le capitaine de l'Équipe de France de tennis souhaite que la rencontre se joue à l'extérieur et sur terre battue. Le Stade de Dillon, une fois aménagé, pourrait accueillir jusqu'à 10 000 personnes.
Organiser un match de Coupe Davis serait une première en outre-mer et en Martinique plus précisément. "Elle mérite ces événements de cette envergure. Nous avons des athlètes de haut niveau. Par exemple, Gaël Monfils est originaire des Antilles. Nous sommes capables d'accueillir un événement comme celui-ci". L'Équipe de France de football avait, à l'époque, joué le match France/Costa-Rica en 2005 au stade Pierre Aliker.
La Martinique sera fixée très rapidement. La Fédération Française de Tennis donnera sa réponse dès vendredi (4 décembre).
Une commission technique composée de trois personnes arrive à Fort-de-France, ce mardi soir (1er décembre), après un passage par la Guadeloupe. Les responsables de la Fédération Française de Tennis, qui repartiront dès mercredi (2 décembre), visiteront les installations pour évaluer la qualité du dossier martiniquais. "On va travailler sur le cahier des charges qu'exige la compétition", explique Germain Soumbo, le Président de la Ligue de tennis de Martinique.
Le stade Pierre Aliker de Fort-de-France accueillerait le court central. Ce n'est pas la première fois qu'un stade de football est transformé en court de tennis. La finale France-Suisse, perdue par les Bleus en 2014, s'était jouée au Stade Pierre-Mauroy de Lille. "Il y a des moyens techniques très avancés pour construire des éléments ponctuels", rassure Germain Soumbo. Pour le stade Pierre Aliker, il faudra "des gradins, de l'éclairage complémentaire, aménager les vestiaires pour l'accueil des arbitres, des ramasseurs de balles...". Le capitaine de l'Équipe de France de tennis souhaite que la rencontre se joue à l'extérieur et sur terre battue. Le Stade de Dillon, une fois aménagé, pourrait accueillir jusqu'à 10 000 personnes.
Combien ça coûte ?
Toutes ces transformations ont un coût. "Je ne peux pas vous donner de chiffres précis", assure Germain Soumbo. "La FFT investit habituellement une enveloppe d'environ 500 000 euros". La candidature de la Guadeloupe coûterait entre 800 000 et 1 000 000 d'euros. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Oui, répond le Président de la ligue de tennis qui rappelle l'impact économique et les retombés en terme d'image que pourrait avoir cette rencontre.Organiser un match de Coupe Davis serait une première en outre-mer et en Martinique plus précisément. "Elle mérite ces événements de cette envergure. Nous avons des athlètes de haut niveau. Par exemple, Gaël Monfils est originaire des Antilles. Nous sommes capables d'accueillir un événement comme celui-ci". L'Équipe de France de football avait, à l'époque, joué le match France/Costa-Rica en 2005 au stade Pierre Aliker.
La Martinique sera fixée très rapidement. La Fédération Française de Tennis donnera sa réponse dès vendredi (4 décembre).