Le premier tour des élections territoriales (dimanche 6 décembre) confirme la première place de la liste menée par Serge Letchimy devant celles d'Alfred Marie-Jeanne et de Yan Monplaisir. Second tour dimanche prochain.
Le premier tour des élections territoriales (dimanche 6 décembre) confirme la première place de la liste menée par Serge Letchimy (autonomiste). Le président sortant du Conseil Régional est en ballottage favorable face aux listes d'Alfred Marie-Jeanne (indépendantiste) de Yan Monplaisir (droite). Second tour dimanche prochain (13 décembre).
Résultats officieux de ce premier tour : À (re)voir la déclaration de Serge Letchimy dimanche soir à la mairie de Fort de France. Le président sortant de la Région Martinique tente de convaincre les plus sceptiques du bien-fondé de ce changement des institutions.
Quelques minutes après c'est Alfred Marie-Jeanne, depuis le siège de son mouvement au Lamentin, qui motivait ses partisans pour une nouvelle semaine de campagne.
Abstention persistante
L'abstention reste préoccupante (41,65% chiffre officieux). Une faiblesse de la participation alors que ce scrutin revêt un caractère historique avec l'élection des membres de la Collectivité Territoriale de Martinique, en remplacement du Conseil Général et du Conseil Régional.Une polarisation du scrutin
Les électeurs ont privilégié trois listes sur les neuf présentes lors du scrutin de ce dimanche (6 décembre). Serge Letchimy de la liste "Ensemble Pour une Martinique Nouvelle", obtient la première place. Alfred Marie-Jeanne, leader du "Grand Sanblé" perd près de deux points par rapport aux régionales de 2010. Yan Monplaisir de la liste "Ba Péi-a An Chans", redresse la droite et le centre qui pourtant perdaient en audience au fil des élections. 14% des suffrages cette année contre 10, 50% à André Lesueur en 2010.Résultats officieux de ce premier tour : À (re)voir la déclaration de Serge Letchimy dimanche soir à la mairie de Fort de France. Le président sortant de la Région Martinique tente de convaincre les plus sceptiques du bien-fondé de ce changement des institutions.