Les militants de droite de Sainte-Marie se sont réunis hier soir (8 décembre) dans leur commune. Entre déception et colère, la pilule de l'alliance entre Yan Monplaisir et Alfred Marie-Jeanne est difficile à avaler. À Rivière-Salée, le maire, André Lesueur est "choqué" selon son entourage.
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Violaine Diaz, adjointe au maire de Sainte-Marie et militante Les Républicains (LR) accuse le coup. Cette femme de droite a du mal à accepter le mariage électoral entre Yan Monplaisir et Alfred Marie-Jeanne.
D'autres militants en colère dénoncent le manque de concertation avant l'union de la droite et du camp indépendantiste. "Je suis en rage. Nous ça ne nous intéresse pas. On aurait du nous concerter avant de faire l'alliance. Je ne suis pas d'accord", lance Camille Pijulet, autre militant de droite.
Yolaine Diaz, adjointe au maire de Sainte-Marie, militante Les Républicains émue et triste par rapport à l'alliance entre Yan Monplaisir et Alfred Marie-Jeanne.
Quatrième sur la liste "Ba Péi-a An Chans" au premier tour des élections territoriales, elle prend désormais ses distances avec les signataires de l'alliance "Gran Sanblé pou Ba Péi-a An Chans". Elle devrait se prononcer en son nom propre sur le second tour dans les jours à venir. "Il faut qu'on dépasse beaucoup de chose pour savoir ce qui est mieux demain pour la Martinique. Est-ce une alliance électoraliste ou une équipe qui a des ambitions pour faire avancer la Martinique?", s'interroge Violaine Diaz. Elle rencontrera ses collègues du conseil municipal de Sainte-Marie ainsi que le maire, Bruno-Nestor Azérot dans les jours à venir.La base entre interrogation et colère
Chez les militants et supporters du premier tour le doute règne. "Est-ce que l'objectif c'est d'être présent à droite où de faire en sorte que la gouvernance de la Martinique actuelle change?", s'interroge Claude Copel, militant de droite. L'alliance annoncée mardi matin (8 décembre) a néanmoins laissé des traces. "Ça a été un coup de massue. Je comprends, je n'adhère pas. La droite existe, la droite n'est pas morte", assure Claude Copel.D'autres militants en colère dénoncent le manque de concertation avant l'union de la droite et du camp indépendantiste. "Je suis en rage. Nous ça ne nous intéresse pas. On aurait du nous concerter avant de faire l'alliance. Je ne suis pas d'accord", lance Camille Pijulet, autre militant de droite.