Fusillade au Paparazzi : Les employeurs sont mis en cause

Policiers et secours devant la boite de nuit
Les principaux protagonistes de la fusillade au Paparazzi étaient embauchés par des collectivités, ce qui étonne le procureur de la République, qui a ouvert une enquête sur les conditions d'emploi de ces personnes aux casiers judiciaires fournis.
Après la tuerie de la discothèque au Paparazzi, le procureur de la république s’étonne : deux des protagonistes de la fusillade étaient salariés de collectivités. Yoann Candale 30 ans, alias Kankan, actuellement incarcéré, était employé dans une mairie du nord comme chauffeur. Ronaldo Saint Phillipe 34 ans alias l’américain est décédé sur les lieux du drame. Il était employé au Conseil Régional.
 
Parallèlement à l’enquête pour homicide le procureur a donc déclenché une autre enquête pour vérifier les conditions d’emplois de Ronaldo Saint Phillipe et Yoann Candale. Le fait qu’ils aient été salariés n’est pas anodin, Yoann Candal avait bénéficié d’un aménagement de peine grâce à cet emploi censé témoigner d’une démarche de réinsertion.
Le procureur de la république dénonce la passivité des employeurs des protagonistes de la fusillade du dimanche 6 décembre 2015, dans l'enceinte de la boite de nuit le Paparazzi

 

 
 
"En tant que mère de famille et responsable politique, nous refusons de rendre visite à nos enfants à la prison ou d'aller fleurir leurs tombes" a déclaré Marie-Thérèse Casimirius, maire de Basse-Pointe. Yoann Candale, "Kankan" était employé dans sa collectivité en tant que chauffeur.

"Ronaldo Saint-Philippe, "l'Américain", était embauché à la région dans un parcours de réinsertion en respectant les règles", lit-on sur les réseaux sociaux, de proches de la majorité sortante du Conseil Régional de Martinique.