C’est le 23 décembre 1985 que le pianiste martiniquais a quitté ce monde, laissant derrière lui une belle discographie et un héritage certain au patrimoine musical antillais. Pour célébrer sa mémoire un grand concert est offert vendredi 18 décembre aux Martiniquais.
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Une initiative de ses filles Ayul et Laini, encadrées par des militants culturels locaux et soutenues par l’association Biguine Jazz qui organise le festival du genre. Un concert gratuit dans les jardins du parc Aimé Césaire à Fort de France avec des artistes de renom qui viendront saluer le premier pianiste martiniquais d’envergure internationale.
Invités sur scène, des pianistes bien sûr qu’il a influencé et qui le célébreront tels que Mario Canonge qui lui a consacré un album-hommage avec Ralph Thamar, Claude Césaire qui à travers sont trio Aléliwon a aussi réarrangé des compositions de Marius ou encore Jacky Bernard entre tradition et modernité.
Il parcourt par la suite l’Europe et les Etats-Unis où il côtoie les grands noms du Jazz et y rajoute sa sauce entre Biguine, Mazurka et la musique latine. Il est précurseur de ce genre musical appelé aujourd’hui le Biguine Jazz.
Marius Cultier a contribué de manière considérable à l’enrichissement du patrimoine musical local et à son exportation à l’étranger, il a également influencé des pianistes, voire même formé certains d’entre eux, sans oublier son rôle fédérateur dans les nombreuses jams auxquelles il a participé.
Des récompenses, des hommages, des prix ont salué toute son œuvre.
Le compositeur de « missie sirop », de « ouelele », de « Diamant » ou encore « qui coulè manman-ou ? » a ouvert une voie à tous nos pianistes et mérite vraiment d’être connu du plus grand nombre.
Invités sur scène, des pianistes bien sûr qu’il a influencé et qui le célébreront tels que Mario Canonge qui lui a consacré un album-hommage avec Ralph Thamar, Claude Césaire qui à travers sont trio Aléliwon a aussi réarrangé des compositions de Marius ou encore Jacky Bernard entre tradition et modernité.
Faire connaître ce génie aux plus jeunes
Des chanteurs viendront également interpréter les plus grands titres de l’instrumentiste. Ralph Thamar qui l’a accompagné au chant pendant plusieurs années, Jocelyne Béroard qui avec le titre "concerto pour la fleur et l’oiseau" a remporté le concours de la chanson d’outre-mer en 1982, E.sy Kennenga qui représentera la transmission intergénérationnelle... Un concert gratuit, afin de permettre au plus grand nombre de venir saluer le génie de cet artiste autodidacte, mais surtout de le faire connaître aux plus jeunes.
Une vie bien remplie et un héritage considérable
Parti trop tôt, à l’âge de 43 ans, Marius Cultier a bien jeune une vision de la musique qui dépassait nos frontières. Dès l’âge de 20 ans, il s’établit aux Amériques. Premièrement au Canada où il écume les scènes Jazz et crée un espace de production et sa propre maison d’édition.Il parcourt par la suite l’Europe et les Etats-Unis où il côtoie les grands noms du Jazz et y rajoute sa sauce entre Biguine, Mazurka et la musique latine. Il est précurseur de ce genre musical appelé aujourd’hui le Biguine Jazz.
Marius Cultier a contribué de manière considérable à l’enrichissement du patrimoine musical local et à son exportation à l’étranger, il a également influencé des pianistes, voire même formé certains d’entre eux, sans oublier son rôle fédérateur dans les nombreuses jams auxquelles il a participé.
Des récompenses, des hommages, des prix ont salué toute son œuvre.
Le compositeur de « missie sirop », de « ouelele », de « Diamant » ou encore « qui coulè manman-ou ? » a ouvert une voie à tous nos pianistes et mérite vraiment d’être connu du plus grand nombre.