Une vingtaine de salariés menacés de perdre leur emploi à l'Habitation Leyritz

Vue aérienne de l'Habitation Leyritz à Basse-Pointe.
Les salariés de l'Habitation Leyritz à Basse-Pointe ont tenu une réunion, lundi 21 décembre, pour discuter de la situation de leur entreprise. Une procédure de licenciements est en cours. Plus de la moitié de l'effectif de l'habitation risque de perdre son emploi.
Au début du mois de novembre 2015, les salariés de l'Habitation Leyritz à Basse-Pointe tiraient la sonnette d'alarme. Ils étaient inquiets de la situation de leur entreprise après la mort de leur patron. Ce site autrefois prestigieux n’est plus que l’ombre de lui-même. Il n'y a plus d’hôtel, ni de restaurant. Beaucoup de terres sont en jachère, l’unique activité restante est la banane.

Un plan de licenciement économique est en cours. Il va concerner une vingtaine de personnes sur les trente-cinq salariés agricoles que connaît l’entreprise, soit plus de la moitié de l’effectif. Une réunion du personnel a d'ailleurs eu lieu, lundi (21 décembre). Les salariés dénoncent une mauvaise gestion de l'habitation. "La banane subventionnée par l’Europe est toujours rentable. Sinon ça fait longtemps qu’ils auraient tout arrêté", affirment-t-ils. Et de rajouter : "il n'y a pas d’exploitation bananière en faillite". Mais ils assurent que le dialogue social se déroule bien pour trouver ensemble des solutions.

Site historique et touristique

Du coté de la direction, on attend beaucoup de la nouvelle équipe de la CTM pour relancer notamment l’activité touristique autour de ce lieu, classé au patrimoine des monuments historiques. En 1974, le site avait accueilli un sommet entre le Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing et son homologue américain, Gérald Ford.