Cette année, on ne fait pas de folies pour Noël ! Selon les chiffres d'une enquête réalisée par IPSOS, les dépenses liées au repas et aux cadeaux ont été réduites.
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Concilier fêtes de fin d'année et restrictions budgétaires, c'est le défi que certains doivent relever. Dans les hypermarchés, on regarde les étiquettes avec beaucoup d'attention. On les compare pour faire le bon choix, à petits prix. "Ce sera le repas traditionnel mais avec les prix les plus bas", dit ce client. "Je peux compter entre 200-300 euros", calcule cette autre cliente.
Par rapport à l'année dernière, les dépenses liées au repas sont revus à la baisse pour 4 Martiniquais sur 10, selon les chiffres d'une enquête réalisée par IPSOS en novembre et décembre 2015. Seulement 10 % de la population prévoient d'augmenter leur budget de fête. L'écart s'accentue davantage en fonction du niveau de vie perçu. Les foyers modestes envisagent de se serrer encore plus la ceinture : 54 % contre 35 % des foyers aisés.
"On est dans une période où les prix ne diminuent pas, le pouvoir d'achat n'augmente pas. Les choses sont toujours aussi chères. Nous n'avons pas la possibilité de jouer sur la concurrence", explique Éric Bellemare, président de l'Association Force Ouvrière Consommateurs.
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Par rapport à l'année dernière, les dépenses liées au repas sont revus à la baisse pour 4 Martiniquais sur 10, selon les chiffres d'une enquête réalisée par IPSOS en novembre et décembre 2015. Seulement 10 % de la population prévoient d'augmenter leur budget de fête. L'écart s'accentue davantage en fonction du niveau de vie perçu. Les foyers modestes envisagent de se serrer encore plus la ceinture : 54 % contre 35 % des foyers aisés.
"On est dans une période où les prix ne diminuent pas, le pouvoir d'achat n'augmente pas. Les choses sont toujours aussi chères. Nous n'avons pas la possibilité de jouer sur la concurrence", explique Éric Bellemare, président de l'Association Force Ouvrière Consommateurs.
Constat identique pour les cadeaux
Le constat est le même pour les cadeaux. 45 % de la population devraient faire plaisir avec moins d'argent. Mais les foyers avec au moins un enfant devrait augmenter leur budget cadeau. "Les enfants grandissent. Automatiquement, il y a moins en nombre mais plus en valeur", estime ce papa. "On fait plaisir selon ce que les enfants demandent. On essaye de gérer", raconte cette maman. "L'essentiel, c'est de faire plaisir à son enfant et de lui montrer que c'est Noël. Comme tous les enfants, il reçoit un cadeau", conclut ce père de famille.Répondez à notre question :