Une alliance électorale inattendue victorieuse des élections territoriales suffit-elle à augurer de la redéfinition de notre paysage politique ? Éléments de réponse.
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La recomposition annoncée du paysage politique à l’issue des premières élections territoriales que la Martinique vient de connaître aura-t-elle bien lieu ? Plusieurs éléments militent en faveur de la thèse d’une refonte des frontières entre courants politiques. Cependant, certains pensent que le résultat inattendu de cette séquence électorale n’est qu’un phénomène sans conséquence.
Le scepticisme ambiant quant à une rénovation de notre système politique se nourrit de notre habituelle fatalisme quant aux comportements de nos concitoyens. En résumé, "gran van, ti kout baton". En français : "tout ça pour ça". Une fois éteintes les passions de la campagne électorale et tues les clameurs des conférences, la routine reprendra le dessus. À savoir, les habituels affrontements verbaux et la concurrence permanente entre appareils politiques dans la perspective des prochaines échéances électorales, bien que 2016 sera une année vierge sur ce plan. Notre personnel politique n’échapperait pas à ses travers et à sa routine.
La perplexité est proportionnelle à la surprise générale créée par l’alliance entre deux concurrents aux idéaux diamétralement opposés. Un scénario improbable devenu la prosaïque réalité à laquelle nous devrons nous accoutumer. Le contrat de mandature signé par Alfred Marie-Jeanne et Yan Monplaisir s’inscrit "au-delà des clivages politiques et idéologiques dans une perspective humaniste". Il est motivé par leur souci de "saisir avec lucidité et détermination" l’opportunité de "définir un cadre d’intervention novateur fondé sur le partenariat". L’optimisme est de rigueur.
Pourtant, au-delà des discours, fussent-ils novateurs, les acteurs de la scène politique agencée en décembre 2015 seront attendus sur la mise en œuvre de pratiques nouvelles. Changer de mode de pensée est un préalable indispensable. Nous en prenons le chemin. Modifier les comportements relève du défi permanent. Le chantier est ouvert.
Le scepticisme ambiant quant à une rénovation de notre système politique se nourrit de notre habituelle fatalisme quant aux comportements de nos concitoyens. En résumé, "gran van, ti kout baton". En français : "tout ça pour ça". Une fois éteintes les passions de la campagne électorale et tues les clameurs des conférences, la routine reprendra le dessus. À savoir, les habituels affrontements verbaux et la concurrence permanente entre appareils politiques dans la perspective des prochaines échéances électorales, bien que 2016 sera une année vierge sur ce plan. Notre personnel politique n’échapperait pas à ses travers et à sa routine.
La perplexité est proportionnelle à la surprise générale créée par l’alliance entre deux concurrents aux idéaux diamétralement opposés. Un scénario improbable devenu la prosaïque réalité à laquelle nous devrons nous accoutumer. Le contrat de mandature signé par Alfred Marie-Jeanne et Yan Monplaisir s’inscrit "au-delà des clivages politiques et idéologiques dans une perspective humaniste". Il est motivé par leur souci de "saisir avec lucidité et détermination" l’opportunité de "définir un cadre d’intervention novateur fondé sur le partenariat". L’optimisme est de rigueur.
Pourtant, au-delà des discours, fussent-ils novateurs, les acteurs de la scène politique agencée en décembre 2015 seront attendus sur la mise en œuvre de pratiques nouvelles. Changer de mode de pensée est un préalable indispensable. Nous en prenons le chemin. Modifier les comportements relève du défi permanent. Le chantier est ouvert.