Selon les informations de Guadeloupe 1ère, le nouveau président de la Région Guadeloupe Ary Chalus refuse de payer le surcoût de 3 millions d'euros, lié à l'organisation du premier tour de la Coupe Davis en mars 2016. La Martinique pourrait ne pas bénéficier de ce retrait guadeloupéen.
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L'information a été révélée par nos confrères de Guadeloupe 1ère. Ary Chalus nouvellement élu président de la Région Guadeloupe refuse d'organiser le 1er tour de la Coupe Davis, entre le Canada et la France. Les rencontres devaient se jouer du 4 au 6 mars 2016 au Vélodrome de Baie-Mahault.
L'argument avancé par la nouvelle majorité est financier. Au moment du dépôt du dossier, le projet avait été estimé à 1,5 millions d’euros. Mais depuis, on est passé à un coût total de 4,5 millions d'euros. La collectivité refuse de payer ce surcoût de 3 millions d’euros. D’autant que les équipements mis en place pour l’événement ne resteront pas sur place.
Selon Guadeloupe 1ère, les travaux ont déjà commencé. La semaine dernière, la fédération canadienne de tennis est venue faire des repérages. Pour que la compétition se tienne effectivement, des solutions sont cherchées. Ary Chalus a affirmé, ce jeudi (24 décembre), que des négociations sont en cours avec le ministère des sports qui pourrait payer les 3 millions d'euros.
"La Fédération risque de choisir une situation de repli plus sûre", prédit Germain Soumbo, le président de la Ligue de Tennis de Martinique. "Mais je ne sais pas s'il y aura une reconsidération du dossier martiniquais".
Alors si la Guadeloupe et la Martinique n’organisent pas ce premier tour de Coupe Davis, la Fédération Française de Tennis pourrait se tourner vers les anciennes villes de l'Hexagone candidates, Rouen et Albertville. Ce serait une déception pour le monde sportif antillais alors même que le capitaine des Bleus, Yannick Noah, avait souhaité jouer en extérieur et donc aux Antilles.
L'argument avancé par la nouvelle majorité est financier. Au moment du dépôt du dossier, le projet avait été estimé à 1,5 millions d’euros. Mais depuis, on est passé à un coût total de 4,5 millions d'euros. La collectivité refuse de payer ce surcoût de 3 millions d’euros. D’autant que les équipements mis en place pour l’événement ne resteront pas sur place.
Selon Guadeloupe 1ère, les travaux ont déjà commencé. La semaine dernière, la fédération canadienne de tennis est venue faire des repérages. Pour que la compétition se tienne effectivement, des solutions sont cherchées. Ary Chalus a affirmé, ce jeudi (24 décembre), que des négociations sont en cours avec le ministère des sports qui pourrait payer les 3 millions d'euros.
La Martinique en solution de repli ?
En Guadeloupe, une conférence de presse devrait se tenir en début de semaine prochaine pour faire un point sur le dossier. Un probable retrait guadeloupéen n'est pas forcément une bonne nouvelle pour la Martinique. Elle a aussi changé de gouvernance. La nouvelle équipe portée à la tête de la Collectivité Territoriale affirme déjà que les caisses sont vides. Et les différentes commissions ne sont pas encore constituées. La majorité se contente pour l'instant de gérer les affaires courantes."La Fédération risque de choisir une situation de repli plus sûre", prédit Germain Soumbo, le président de la Ligue de Tennis de Martinique. "Mais je ne sais pas s'il y aura une reconsidération du dossier martiniquais".
Alors si la Guadeloupe et la Martinique n’organisent pas ce premier tour de Coupe Davis, la Fédération Française de Tennis pourrait se tourner vers les anciennes villes de l'Hexagone candidates, Rouen et Albertville. Ce serait une déception pour le monde sportif antillais alors même que le capitaine des Bleus, Yannick Noah, avait souhaité jouer en extérieur et donc aux Antilles.