"Nous ne sommes pas prêts pour assurer la sécurité" en cas d'attentas (Claude Copel, F.O. Police)

Selon FO Police, en cas de vraie menace, les effectifs de forces de l'ordre et des secours ne seraient pas suffisants.
Claude Copel, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO, est formel. Les forces de l'ordre et les services de secours ne sont pas prêts en cas d'attentats sur notre territoire. C'est l'enseignement qu'il tire des fausses alertes à la bombe survenues jeudi (14 janvier).
"Sommes nous prêts à assurer la sécurité des citoyens de la Martinique ?" en cas de réelle menace d'attentats, s'interroge Claude Copel, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO. Et de se répondre immédiatement : "nous ne sommes pas prêts".

C'est l'analyse formulée par le leader syndical après les multiples fausses alertes à la bombe survenues jeudi après-midi. Plusieurs bâtiments administratifs, dont la mairie de Fort-de-France et des centres commerciaux avaient du être évacués.


L'Hexagone plutôt que l'Outre-mer

Alors que l'île est toujours sous le régime de l'état d'urgence à l'instar de l'ensemble du territoire national, Claude Copel estime que la réponse des forces de l'ordre était "totalement désorganisée".

Le policier pointe du doigt le manque d'effectif de tous les corps de métiers amenés à intervenir dans ce type de situation. "Il y a eu concentration [ndlr: des effectifs] sur l'Hexagone au détriment de l'Outre-mer", assure Claude Copel.

Guy Etienne a recueilli sa réaction :

réaction claude copel