Françoise Rancan, la mère de Jérôme Rancan, retrouvé mort par "strangulation et asphyxie" au quartier Batterie à Case-Pilote, vient d'adresser une lettre aux personnes qui habitent autour de la maison où le corps de son fils a été retrouvé le 11 février 2013.
Dans cette lettre empreinte de l'émotion que l'on imagine, Françoise Rancan veut savoir dans quelles conditions est mort son fils dimanche 11 février 2013, au 25 rue du petit fourneau, quartier Batterie à Case-Pilote au domicile de l'homme qui l'hébergeait. Elle invite des voisins à témoigner afin de provoquer une réouverture du dossier grâce à de nouvelles informations.
L'instruction judiciaire a débouché sur un non-lieu...malgré les doutes
La famille réagit vigoureusement en raison de la décison du parquet de Fort de France qui vient de classer l'affaire, "car les causes de la mort sont inconnues", précise sur un ton de surprise, Maître Nicolas Fiorani, avocat de la mère de la victime. "Manifestement, il y a beaucoup de zones d’ombre", se plaint Françoise Rancan, qui parle de légèreté dans l'instruction de ce dossier.
Jérôme Rancan, 34 ans, avait quitté son département de la Moselle pour vivre une nouvelle vie à la Martinique quelques mois avant sa mort. Le jour de la découverte de son corps, le 11 février 2013, sa mère arrivait dans l'île pour passer les vacances de carnaval chez lui.
D'après l'avocat de la famille, Jérôme Rancan vivait dans un univers un peu à la marge. Une jeune femme, connue comme une consommatrice de produits stupéfiants, était présente avec lui lors de la découverte de son cadavre par les gendarmes. Elle a été mise hors de cause ainsi que le propriétaire de la maison.
D'après l'avocat de la famille, Jérôme Rancan vivait dans un univers un peu à la marge. Une jeune femme, connue comme une consommatrice de produits stupéfiants, était présente avec lui lors de la découverte de son cadavre par les gendarmes. Elle a été mise hors de cause ainsi que le propriétaire de la maison.
Des cordons électriques autour du cou
Jérôme Rancan se trouvait allongé au sol, face contre terre selon l'enquête. "Il avait des cordons électriques autour du cou. Un autre câble ethernet dans sa main gauche. Son bras droit le long du corps. Sa gorge reposait sur une prise électrique. Il y avait un matelas au-dessus de lui, deux personnes sont affirmatives sur cet élément", précise l'avocat. Il y a aussi de nombreuses traces de coups sur l’ensemble du corps, "des blessures de défense", selon le rapport du légiste qui a conclu à un décès par strangulation et asphyxie... "Le suicide est impossible. Il ne reste donc que le meurtre", conclut Maître Nicolas Fiorani. Françoise Rancan attend beaucoup des témoignages des habitants de Case-Pilote. L'un d'entre eux lui aurait avoué que son fils a été séquestré dans la maison où il est mort selon le site d'information vosgesmatin.fr...