L'écologiste Forent Grabin s'interroge sur la mise en application des mesures pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique en Martinique. Dans la tribune qu'il nous adresse, il estime que les élus locaux, n'ont pas encore pris la mesure du problème...
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Lors de la COP21 qui s'est tenue à Paris en décembre 2015, les gouvernants présents sont tombés d'accord. Depuis, peut-on dire que c'est une affaire réglée ? Non bien entendu ! Les problèmes sont complexes. Il nous faut maintenant trouver les moyens d'appliquer les décisions prises. En réalité, c'est maintenant que cela commence et il est impératif que les médias continuent à en parler en insistant sur la recherche de réponses adaptées. Que la société civile, nos intellectuels, se saisissent de ce débat afin de mieux éclairer la population.
Cependant, au-delà du discours, nous avons pour obligation de ne pas commettre les erreurs du passé. Les technocrates, dont certains sont en formation en Martinique avec des postes décisionnels devront être contrôlés pour nous éviter l'irréversible. Ce sont bel et bien ces hommes qui, sous couvert de normes de construction ont, d'un trait de plume, rayé les menuiseries à lames et la ventilation naturelle de nos constructions. Aujourd'hui, nous sommes condamnés à vivre en milieu climatisé. Le chemin du bon sens, pour la protection de notre île, doit être notre objectif, doit devenir une volonté prédominante. Après le pire, serons-nous capables du meilleur, c'est notre dernière chance, ne la laissons pas passer.
On a déjà vu les ravages causés par certaines prétentions exorbitantes lors des décisions d'aménagement du territoire, de même pour la production agricole et pour l'eau. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est plus que temps de se ressaisir et d’abandonner ces pratiques laxistes qui ne sont plus de mise en ce temps de prévision de réchauffement climatique. En réalité, l’absence de vision et de véritable stratégie de développement explique les difficultés rencontrées concernant l'aménagement de notre territoire, celui-ci est régi par différents codes qui ont donné naissance au Schéma d'Aménagement Régional (SAR) actuellement en révision. À ce propos, il est assez curieux de constater qu'à cette date cet important document n'est toujours pas validé pour sa reconduction, alors que son échéance était connue.
Sans prétention, nous mettons à disposition du pays notre modeste participation :
a) dans la lutte contre la mauvaise qualité de l'eau de boisson,
b) dans l'utilisation des produits chimiques en agriculture avec les conséquences graves sur le développement de certains cancers.
Mettons tout en œuvre pour nous préparer à construire autrement notre Martinique, en listant les plus importantes grandes zones qui seront impactées par ces aléas climatiques :
Tout notre littoral, du fait de l'élévation du niveau de la mer.
L'assèchement des rivières, l'alimentation en eau de boisson, l'irrigation. L'agriculture.
Le confort domestique, le bâtit.
L'infrastructure routière, portuaire et aéroportuaire.
À charge pour nos décideurs locaux et nationaux de lancer les études d'impacts et environnementales pour permettre aux différents spécialistes de se pencher très sérieusement sur cette question. Déjà nous pouvons observer les différents changements autour de nous en termes de modification des saisons. À travers le monde, les aléas climatiques sont de plus en plus importants et violents, il suffit de peu de temps pour détruire ce qui nous a pris toute une vie, voire même des générations, à être bâti.
Ne rien faire, ne rien dire, c’est prendre de gros risques qui nous conduirons par exemple à voir Fort-de-France les pieds dans l'eau. Selon certains experts plus rien ne sera comme avant, mettons nous au travail Pour Une Martinique Autrement,
Florent Grabin Pour l'association écologique P.U.M.A.
Une réelle menace...
Nous suggérons à tous, la lecture du livre ''l'écologie au secours de l'économie, inventer les outils d'une nouvelle prospérité" qui vient de paraître aux éditions L'Harmattan. Cet ouvrage permet de comprendre que le réchauffement climatique n'est qu'un des problèmes de la crise globale qui menace les habitants de notre planète. Il propose de multiples alternatives tangibles à la faiblesse des leviers politiques, au financement des transitions et à la mise en place de celles-ci dans les domaines de l'habitat, du transport, de l'énergie. Dans 25 ans, notre société devra évoluer avec des initiatives positives et des politiques publiques vers des transitions assumées pour atteindre la prospérité écologique : une vision pragmatique et concrète du futur que nous avons l'obligation d'accepter et d'inventer."Le chemin du bon sens, pour la protection de notre île, doit être notre objectif"
Cependant, au-delà du discours, nous avons pour obligation de ne pas commettre les erreurs du passé. Les technocrates, dont certains sont en formation en Martinique avec des postes décisionnels devront être contrôlés pour nous éviter l'irréversible. Ce sont bel et bien ces hommes qui, sous couvert de normes de construction ont, d'un trait de plume, rayé les menuiseries à lames et la ventilation naturelle de nos constructions. Aujourd'hui, nous sommes condamnés à vivre en milieu climatisé. Le chemin du bon sens, pour la protection de notre île, doit être notre objectif, doit devenir une volonté prédominante. Après le pire, serons-nous capables du meilleur, c'est notre dernière chance, ne la laissons pas passer.
On a déjà vu les ravages causés par certaines prétentions exorbitantes lors des décisions d'aménagement du territoire, de même pour la production agricole et pour l'eau. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est plus que temps de se ressaisir et d’abandonner ces pratiques laxistes qui ne sont plus de mise en ce temps de prévision de réchauffement climatique. En réalité, l’absence de vision et de véritable stratégie de développement explique les difficultés rencontrées concernant l'aménagement de notre territoire, celui-ci est régi par différents codes qui ont donné naissance au Schéma d'Aménagement Régional (SAR) actuellement en révision. À ce propos, il est assez curieux de constater qu'à cette date cet important document n'est toujours pas validé pour sa reconduction, alors que son échéance était connue.
Appel aux élus
Quant au Schéma de Mise en Valeur de la Mer (S.M.V.M), autre important document se trouvant dans la même situation juridique, il n'est toujours pas approuvé. Dans ces conditions, gageons que la nouvelle collectivité prendra en charge la problématique des conséquences liées au réchauffement climatique. Gérer c'est prévoir, nous attendons que le débat s'installe afin de permettre toutes les prévisions possibles en considérant que tous les outils juridiques sont disponibles. Quant au financement, car il faudra énormément d'argent, à charge pour nos dirigeants de prévoir cet important volet.Sans prétention, nous mettons à disposition du pays notre modeste participation :
a) dans la lutte contre la mauvaise qualité de l'eau de boisson,
b) dans l'utilisation des produits chimiques en agriculture avec les conséquences graves sur le développement de certains cancers.
Mettons tout en œuvre pour nous préparer à construire autrement notre Martinique, en listant les plus importantes grandes zones qui seront impactées par ces aléas climatiques :
Tout notre littoral, du fait de l'élévation du niveau de la mer.
L'assèchement des rivières, l'alimentation en eau de boisson, l'irrigation. L'agriculture.
Le confort domestique, le bâtit.
L'infrastructure routière, portuaire et aéroportuaire.
À charge pour nos décideurs locaux et nationaux de lancer les études d'impacts et environnementales pour permettre aux différents spécialistes de se pencher très sérieusement sur cette question. Déjà nous pouvons observer les différents changements autour de nous en termes de modification des saisons. À travers le monde, les aléas climatiques sont de plus en plus importants et violents, il suffit de peu de temps pour détruire ce qui nous a pris toute une vie, voire même des générations, à être bâti.
Ne rien faire, ne rien dire, c’est prendre de gros risques qui nous conduirons par exemple à voir Fort-de-France les pieds dans l'eau. Selon certains experts plus rien ne sera comme avant, mettons nous au travail Pour Une Martinique Autrement,
Florent Grabin Pour l'association écologique P.U.M.A.