Jeudi soir (21 novembre), Gwladys Roger, la trésorière du RPPRAC, Mario Briand, le garde du corps de Rodrigue Petitot et Florence Saint-Pierre, proche de l'association, sont ressortis libre du commissariat de Fort-de-France.
Les trois membres du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens ont été entendus, dans le cadre de l’enquête sur l’intrusion à la résidence préfectorale.
Des interpellations dénoncées par l'association dans un communiqué.
Une convocation aurait suffi, sachant que nos membres ne sont pas des fugitifs. Nous sommes en droit de nous demander comment et pourquoi la Procureure va au delà des décisions des juges ayant statué pour une audition de témoins. Nous dénonçons l’instrumentalisation de la justice et condamnons fermement la tournure politique que prend cette affaire. Les moyens déployés, jugés totalement disproportionnés, visent à discréditer les membres de l’association, traités comme des criminels ou des terroristes.
Communiqué du RPPRAC
Rappel des faits
Les faits se sont déroulés dans la soirée du lundi 11 novembre dernier. Un groupe de personnes est entré dans la résidence préfectorale de Didier, à Fort-de-France, en exigeant d'être immédiatement reçus par le ministre des Outre-mer, Francois-Noël Buffet, en déplacement officiel en Martinique. Une vive altercation avec le préfet avait alors éclaté.
Au lendemain de cette intrusion, le président du RPPRAC avait été interpellé. À l'issue de sa comparution immédiate, il est resté libre, mais sous contrôle judiciaire renforcé, dans l'attente d'une nouvelle audience.
À LIRE AUSSI :