Selon les services de l'Etat, le bilan sécurité de 2015 est "positif"

Les radars embarqués permettent de traquer les excès de vitesse.
Le Préfet et le Procureur de la République ont présenté, ce vendredi (12 février), les chiffres de la sécurité pour l'année 2015 en Martinique. Selon eux, le bilan est plutôt positif.
Les services de l’État ne font pas dans l'autosatisfaction. Mais ils ont présenté, ce vendredi (12 février), un tableau plutôt favorable. Malgré le sentiment d'insécurité exprimé par la population, "les grands axes de la politique pénale ont eu des résultats très positifs", affirme Éric Corbaux, le Procureur de la République.

Les violences physiques, les coups et blessures volontaires ont baissé de près de 4 %. C’est le meilleur résultat depuis quatre ans. Les deux tiers des faits seraient résolus par les services de sécurité.

Plus de voitures dégradées

Les atteintes aux biens suivent la même tendance (- 8 %) : 807 faits en moins ont été enregistrés. C’est mieux que la moyenne nationale. Les cambriolages de résidence et les vols à main armée qui avaient suscité l’attention des autorités sont en forte baisse. Les délinquants semblent s’orienter vers le cambriolage des locaux commerciaux et les dégradations de voitures qui, elles, augmentent.

Les escroqueries financières comme les fraudes à la carte bleue ou le travail clandestin grimpent de 7 %. Selon les forces de l'ordre, cette augmentation est dûe à l’implication des services. L'État serait plus efficace dans ce domaine.

Moins d'accidents de la route

Malgré une légère baisse, la part des mineurs dans la délinquance reste toujours aussi importante. 764 jeunes ont été impliqués dans des faits de violence. On observe aussi que de plus en plus de filles sont entrainées dans les affaires.

7,6 tonnes de stupéfiants ont été saisies. Les trois quarts se sont déroulées en mer.

Enfin, les chiffres de la sécurité routière sont à la baisse. Il y a eu 41 accidents de moins. En 2015, on a enregistré 29 décès contre 32 en 2014. L'alcool et la vitesse en sont souvent à l'origine.

Les deux tiers des victimes de la route sont des motards. "Deux tiers d'entre eux ne portaient pas de casque", rappelle Fabrice Rigoulet-Roze, le Préfet de la Martinique. "Il faut continuer des actions d'information et de sensibilisation. Il faut aussi maintenir une présence sur la route des forces de l'ordre et des politiques de sanctions des comportements en infraction du code de la route".