Les VHU, ces véhicules hors d'usage qui pourrissent le paysage, sont des nids de prolifération pour les moustiques. En 2014, l'État, l'Ademe et La Région s'associaient par convention pour l'enlèvement de ces véhicules. Quel bilan peut-on faire de cette opération en 2016 ?
En 2014, lors de l'épidemie du chikungunia, l'État, l'Ademe et La Région s'associaient par convention pour l'enlèvement des VHU (véhicules hors d'usage). Cette campagne aura permis la structuration de la filière VHU avec un véritable accompagnement technique de l'État (travail d'information et de sensibilisation des communes quant aux procédures administratives préalables), mais le nombre de véhicules à traiter est important. Deux ans plus tard, quel bilan peut-on faire de cette opération sur le terrain ?
Reportage : Nathalie William - Marc Balssa
Reportage : Nathalie William - Marc Balssa
bilan de l'opération VHU en Martinique
Mardi dernier (16 février), Serge Letchimy, député de la Martinique, remettait à Ségolène Royal, ministre de l'environnement, le second volet du rapport sur la mise en place d’un modèle d’économie circulaire dans les départements, régions et collectivités d’Outre-mer.
Dans son premier volet en juillet 2015, consacré à l'optimisation du traitement des véhicules hors d'usage, Serge Letchimy formulait 26 propositions afin d’améliorer le traitement local des VHU et entraîner la filière automobile des Outre-Mer dans une dynamique de valorisation et de réemploi.
Sur le terrain le constat est tout autre. La Martinique ne peut traiter que 5 000 véhicules par an sur un parc de 20 000.
"Un effort citoyen s'impose" selon Francis Carole conseiller exécutif, en charge de l'environnement et la santé, invité du journal télévisé du vendredi 19 février 2016.
Dans son premier volet en juillet 2015, consacré à l'optimisation du traitement des véhicules hors d'usage, Serge Letchimy formulait 26 propositions afin d’améliorer le traitement local des VHU et entraîner la filière automobile des Outre-Mer dans une dynamique de valorisation et de réemploi.
Sur le terrain le constat est tout autre. La Martinique ne peut traiter que 5 000 véhicules par an sur un parc de 20 000.
"Un effort citoyen s'impose" selon Francis Carole conseiller exécutif, en charge de l'environnement et la santé, invité du journal télévisé du vendredi 19 février 2016.
Francis Carole, conseiller exécutif en charge des affaires sociales/santé/Solidarités, invité du journal du 19 février 2016