Le 22 mai, une date historique et célébrée en Martinique. Cette année, elle revêt un caractère particulier puisqu'il s'agit du170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Pour ce rendez-vous avec l’histoire, plusieurs manifestations sont prévues sur l'ensemble du territoire.
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Souvent une expression culturelle à travers le tambour ou encore les conques de lambi, le 22 mai c’est aussi depuis plusieurs années, un point de ralliement à une histoire commune.
En plusieurs coins de l'île, ce refus de l’oubli se traduit par des prestations artistiques, des conférences ou des représentations sportives.
Dès lundi (21 mai) Grand Carbet du Parc culturel Aimé Césaire au lieu de la Place de la Savane à cause du mauvais temps, à Fort-de-France, a raisonné avec "un autre regard pour 2018". Un grand concert avec une quarantaine d'artistes sera sur scène, sous la direction musicale du saxophoniste d'origine sainte lucienne Luther François.
La dernière étape du "Konvwa pou réparasyon" entre Saint-Pierre et le Prêcheur en présence de Kemi Seba.
Dès 6h30 mardi (22 mai), la ville du Marigot a organisé une marche à Dominante.
Toujours dans le nord, Trinité fait aussi un clin d’œil à l’histoire avec ce moment de bèlè une bonne partie de la journée, sur la place du 22 mai.
Rassemblement 22 mai quartier Duchamp au Prêcheur organisé par le MIM, le Palima et le CNCP. Un hommage aux ancêtres neg mawons qui ont résisté à l'oppression esclavagiste comme Romain qui a joué du tambour malgré l'interdiction. Le Rond-Point du Vietnam Héroique à Fort-de-France devenu lieu traditionnel rassemblement ne déroge pas à la règle.
La Collectivité Territoriale de Martinique fête aussi le 22 mai. Une 3e édition de 22 mé la CTM avec des contes, des jeux du théâtre, un chouval bwa à lieu de 14h à 20h à l’hôtel de la collectivité à Plateau-Roy Fort-de-France.
Ambiance musicale à Tropiques Atrium à Fort-de-France à partir de 17h avec le percussionniste Minino Garay. Un ensemble musical venu de Cuba, d’Argentine, du Pérou ou encore du Brésil résonnera sur la scène nationale.
"L’église, l’esclavage et son abolition", c’est le thème de la conférence organisée par Gilbert Pago à 17h à la maison des syndicats à Fort-de-France.
Quartier Grand Bassin au Saint-Esprit, l’association Culture égalité veut "réparer l’oubli et mettre en lumière les femmes, les rebelles, les marronnes qui elles aussi ont œuvré et lutter contre les formes d’esclavage à travers la caraïbe". Plusieurs noms seront mis à l’honneur au cours de cette soirée hommage, l’idée étant surtout de valoriser ces femmes tombées dans l’oubli ou encore méconnues.
La ville de Schoelcher, l’un des fiefs historiques ferme le rideau de son action "27 avril – 22 mai Chélchè ka sonjé", avec notamment sa "nuit de l’abolition". Une marche silencieuse aux flambeaux sous forme théâtrale, de la statue Victor Schoelcher à la place des Arawaks. Le public est invité à se parer de blanc dès 17h en présence de plusieurs groupes de musique haute taille et de bèlè.
Marche, conte et chants pour Basse Pointe dès 17h30. Une initiative de l’association Oxy’Gêne. Au programme concert, musique, groupes à pied et un plateau artistique des plus relevés dès 20h à la place des fêtes au bourg de la commune.
Musique des mornes et flambeaux à Bellefontaine, à partir de 19h à la maison des associations.
En plusieurs coins de l'île, ce refus de l’oubli se traduit par des prestations artistiques, des conférences ou des représentations sportives.
Des hommages partout !
Dès lundi (21 mai) Grand Carbet du Parc culturel Aimé Césaire au lieu de la Place de la Savane à cause du mauvais temps, à Fort-de-France, a raisonné avec "un autre regard pour 2018". Un grand concert avec une quarantaine d'artistes sera sur scène, sous la direction musicale du saxophoniste d'origine sainte lucienne Luther François.
La dernière étape du "Konvwa pou réparasyon" entre Saint-Pierre et le Prêcheur en présence de Kemi Seba.
Toujours dans le nord, Trinité fait aussi un clin d’œil à l’histoire avec ce moment de bèlè une bonne partie de la journée, sur la place du 22 mai.
Rassemblement 22 mai quartier Duchamp au Prêcheur organisé par le MIM, le Palima et le CNCP. Un hommage aux ancêtres neg mawons qui ont résisté à l'oppression esclavagiste comme Romain qui a joué du tambour malgré l'interdiction. Le Rond-Point du Vietnam Héroique à Fort-de-France devenu lieu traditionnel rassemblement ne déroge pas à la règle.
Ambiance musicale à Tropiques Atrium à Fort-de-France à partir de 17h avec le percussionniste Minino Garay. Un ensemble musical venu de Cuba, d’Argentine, du Pérou ou encore du Brésil résonnera sur la scène nationale.
"L’église, l’esclavage et son abolition", c’est le thème de la conférence organisée par Gilbert Pago à 17h à la maison des syndicats à Fort-de-France.
Quartier Grand Bassin au Saint-Esprit, l’association Culture égalité veut "réparer l’oubli et mettre en lumière les femmes, les rebelles, les marronnes qui elles aussi ont œuvré et lutter contre les formes d’esclavage à travers la caraïbe". Plusieurs noms seront mis à l’honneur au cours de cette soirée hommage, l’idée étant surtout de valoriser ces femmes tombées dans l’oubli ou encore méconnues.
La ville de Schoelcher, l’un des fiefs historiques ferme le rideau de son action "27 avril – 22 mai Chélchè ka sonjé", avec notamment sa "nuit de l’abolition". Une marche silencieuse aux flambeaux sous forme théâtrale, de la statue Victor Schoelcher à la place des Arawaks. Le public est invité à se parer de blanc dès 17h en présence de plusieurs groupes de musique haute taille et de bèlè.
Marche, conte et chants pour Basse Pointe dès 17h30. Une initiative de l’association Oxy’Gêne. Au programme concert, musique, groupes à pied et un plateau artistique des plus relevés dès 20h à la place des fêtes au bourg de la commune.
Musique des mornes et flambeaux à Bellefontaine, à partir de 19h à la maison des associations.