Une étude sur les quartiers prioritaires de la politique de ville a été présentée ce mardi 2 octobre 2018 par l'INSEE. L'étude met en exergue un niveau de vie plus bas dans sept quartiers dans plusieurs communes de Martinique : Lamentin, Le Robert, Sainte-Marie et Fort-de-France.
Les quartiers prioritaires de la politique de la ville en Martinique : "une pauvreté marquée, mais des profils atypiques" C'est l'étude présentée, ce mardi 2 octobre, par l'INSEE, l'Institut National de la Statistiques et des Études Économiques.
Le point de départ de l'enquête se situe en 2013. L'INSEE recense 27 300 personnes qui vivent dans sept quartiers répartis sur quatre communes : Le Lamentin, Fort-de-France, Le Robert et Sainte-Marie.
Les travaux mettent en exergue un niveau de vie plus bas dans ces quartiers, un fort taux de chômage, un taux de scolarisation plus faible que sur le reste du territoire, mais aussi des profils différents selon les zones.
Les quartiers "Haut-Dillon" et "Cité Lacroix Trou Terre Pointe Lynch" se distinguent par une forte proportion de logements HLM, une population jeune et une prédominance des familles monoparentales.
À l’opposé, dans les autres quartiers prioritaires de la politique de la ville, résident essentiellement des personnes seules et âgées, propriétaires de logements individuels anciens et dégradés.
La ville de Sainte-Marie se singularise par une forte proportion de seniors et un taux de pauvreté élevé, qui touche l’ensemble de la commune. Au-delà de ces difficultés, la population des quartiers prioritaires de la politique de la ville bénéficie d’une accessibilité aux services, plus importante en moyenne que pour le reste du territoire.
En 2014, les Martiniquais disposent d'un niveau de vie médian (16 074 €), inférieur de 21% à celui de la France Hexagonale (20 369). Cet écart déjà important au niveau du département est presque deux fois plus élevé pour les habitants des quartiers prioritaires.
Au fil des années, les inégalités de niveau de vie les plus fortes s'observent dans les centres-villes de Fort-de-France et du Lamentin.
Les habitants des quartiers prioritaires ont souvent recours au parc locatif. La part du revenu consacrée au logement est d'autant plus grande que le ménage est pauvre.
Des profils atypiques
Le point de départ de l'enquête se situe en 2013. L'INSEE recense 27 300 personnes qui vivent dans sept quartiers répartis sur quatre communes : Le Lamentin, Fort-de-France, Le Robert et Sainte-Marie.
Les travaux mettent en exergue un niveau de vie plus bas dans ces quartiers, un fort taux de chômage, un taux de scolarisation plus faible que sur le reste du territoire, mais aussi des profils différents selon les zones.
L'INSEE répertorie les quartiers pauvres en Martinique dont Texaco à Fort-de-France
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Niveau de vie très bas
Les quartiers "Haut-Dillon" et "Cité Lacroix Trou Terre Pointe Lynch" se distinguent par une forte proportion de logements HLM, une population jeune et une prédominance des familles monoparentales.
À l’opposé, dans les autres quartiers prioritaires de la politique de la ville, résident essentiellement des personnes seules et âgées, propriétaires de logements individuels anciens et dégradés.
La ville de Sainte-Marie se singularise par une forte proportion de seniors et un taux de pauvreté élevé, qui touche l’ensemble de la commune. Au-delà de ces difficultés, la population des quartiers prioritaires de la politique de la ville bénéficie d’une accessibilité aux services, plus importante en moyenne que pour le reste du territoire.
Pauvreté monétaire
En 2014, les Martiniquais disposent d'un niveau de vie médian (16 074 €), inférieur de 21% à celui de la France Hexagonale (20 369). Cet écart déjà important au niveau du département est presque deux fois plus élevé pour les habitants des quartiers prioritaires.
Au fil des années, les inégalités de niveau de vie les plus fortes s'observent dans les centres-villes de Fort-de-France et du Lamentin.
Les habitants des quartiers prioritaires ont souvent recours au parc locatif. La part du revenu consacrée au logement est d'autant plus grande que le ménage est pauvre.