L'ouverture de la saison cyclonique complique la situation des 3 000 sinistrés qui ne peuvent pas rentrer chez eux. Ils sont hébergés dans les mêmes abris d’urgence utilisés pour abriter les personnes évacuées en cas de phonèmes cycloniques.
La gestion des 3 000 réfugiés des éruptions volcaniques est un casse-tête logistique pour les autorités à Saint-Vincent et les Grenadines.
En ce début de la saison cyclonique, le gouvernement doit chercher d’autres abris d’urgence capables d’héberger des sinistrés qui pourraient éventuellement être évacués lors du passage d’un cyclone.
La majorité des 2 2000 personnes déplacées à la suite des éruptions volcaniques qui ont commencé le 9 avril 2021, sont rentrées chez elles.
Ces derniers 3 000 réfugiés voudraient bien retrouver leurs domiciles. Beaucoup attendent la fin du nettoyage dans leurs communes. Les autres n'ont aucune date de retour car ils habitent la zone rouge qui est interdite aux habitants.
Coronavirus dans les abris d’urgence...
Les autorités sanitaires essaient également de freiner la propagation de la COVID-19 dans des abris d’urgence. Ces 6 dernières semaines, 54 cas ont été enregistrés sur une quinzaine de sites.
C’est pour cette raison que des milliers de réfugiés du volcan ont préféré aménager chez des amis ou de louer un hébergement privé.
Un pays divisé en deux
L’activité du volcan la Soufrière semble se calmer. Le niveau d’alerte a été réévalué certes, mais la montagne est toujours dangereuse.
Aujourd'hui, les scientifiques estiment que les habitants de la zone orange peuvent rentrer sans risque.
L’île de Saint-Vincent est divisée en deux. Au nord, le paysage est dominé par le volcan qui continue à montrer des signes d'activité. Tous les champs agricoles sont détruits. Au sud, la zone verte semble être touchée. Dans la capitale Kingstown et aux alentours, la vie se poursuit comme d’habitude.
►À revoir, le magazine Caraïbes de Caroline Popovic et François Marlin, consacré à la vie à Saint-Vincent, un mois après les éruptions volcaniques.