Bruno Nestor Azérot (Cap Nord), Luc Louison Clémenté (CACEM) et André Lesueur (Espace Sud) se sont réunis comme prévu mercredi 22 juillet, afin de définir ensemble les premières orientations à engager en étroite collaboration, pour "des solutions communes qui dépassent les clivages politiques".
C'est le nouveau président de la CACEM, Luc Louison Clémenté qui a accueilli pour la première fois à son siège, à Fort-de-France, ses deux homologues fraîchement élus eux-aussi. Il s'agit de Bruno Nestor Azérot de Cap Nord et d'André Lesueur de l'Espace sud.
Dès leur élection respective, les exécutifs des 3 communautés de communes, ont souligné chacun leur volonté de travailler main dans la main pour l'ensemble du territoire, une "co-construction" comme ils disent, qui a donc été amorcée mardi 22 juillet 2020.
Ces derniers mois, pratiquement toutes les communes de la Martinique ont été confrontées à des problèmes d'approvisionnement en eau potable, à cause de la sécheresse, du manque de pression et des ruptures de canalisations défectueuses.
Des solutions provisoires ont été retenues faute d'accord entre un propriétaire terrien du Lorrain et la Collectivité Territoriale de Martinique (un des acteurs de la chaîne de gestion aux côtés des communes). Mais les 3 représentants des EPCI veulent surtout éviter que les usagers revivent la même situation de pénurie lors du prochain carême.
Concernant la gestion des déchets, un autre groupe de travail toujours composé d'élus des 3 institutions, et du SMTVD (Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets), avec l'assistance de l’Agence Française de Développement (AFD), sera également mis en place "afin d’améliorer les marges de manœuvre du SMTVD, d'équilibrer le territoire en termes d’équipements et d’infrastructures, de booster l’investissement et d'élaborer une campagne de communication commune aux trois EPCI".
Cette volonté partagée de traiter ensemble les dossiers lourds durant la mandature de 6 ans qui commence, a été réaffirmée lors de cette première rencontre entre les 3 hommes, un signal fort en tous cas à l'endroit de tous les autres élus martiniquais, toutes tendances confondues.
Dès leur élection respective, les exécutifs des 3 communautés de communes, ont souligné chacun leur volonté de travailler main dans la main pour l'ensemble du territoire, une "co-construction" comme ils disent, qui a donc été amorcée mardi 22 juillet 2020.
2 premières priorités : l'eau et les déchets
Ces derniers mois, pratiquement toutes les communes de la Martinique ont été confrontées à des problèmes d'approvisionnement en eau potable, à cause de la sécheresse, du manque de pression et des ruptures de canalisations défectueuses.
Des solutions provisoires ont été retenues faute d'accord entre un propriétaire terrien du Lorrain et la Collectivité Territoriale de Martinique (un des acteurs de la chaîne de gestion aux côtés des communes). Mais les 3 représentants des EPCI veulent surtout éviter que les usagers revivent la même situation de pénurie lors du prochain carême.
"Nécessité d'aller vite"
Conscients de l’imminence du carême, les présidents ont confirmé la nécessité d’aller vite et de mettre en œuvre l’ensemble des solutions identifiées à court et moyen terme.
Une commission Ad Hoc sera constituée, composée de membres des 3 communautés d'agglos, afin de mettre en place un "plan urgence eau" et à plus long terme, un schéma directeur sur l’ensemble du territoire.
Concernant la gestion des déchets, un autre groupe de travail toujours composé d'élus des 3 institutions, et du SMTVD (Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets), avec l'assistance de l’Agence Française de Développement (AFD), sera également mis en place "afin d’améliorer les marges de manœuvre du SMTVD, d'équilibrer le territoire en termes d’équipements et d’infrastructures, de booster l’investissement et d'élaborer une campagne de communication commune aux trois EPCI".
Un signal fort
Cette volonté partagée de traiter ensemble les dossiers lourds durant la mandature de 6 ans qui commence, a été réaffirmée lors de cette première rencontre entre les 3 hommes, un signal fort en tous cas à l'endroit de tous les autres élus martiniquais, toutes tendances confondues.
Les présidents ont donné la tonalité des 6 années à venir, en réaffirmant que les solutions à apporter sur des sujets tels que la gestion des déchets, l’approvisionnement en eau potable, le transport et la promotion touristique, méritent un traitement collégial et des solutions communes qui dépassent les clivages politiques.