5181 candidats en Martinique se frottent aux épreuves du baccalauréat 2019

Salle de classe lors des épreuves du BAC.
Les épreuves du Bac 2019 débutent ce lundi 17 juin 2019. En Martinique, 5181 candidats vont plancher cette année. Dans le détail, pour le Bac général, on compte 2444 inscrits. Le bac technologique concerne 1127 prétendants, et pour le Bac pro, ils sont 1610 à avoir choisi cette filière.
743.594 candidats sont inscrits dans toute la France pour les épreuves du baccalauréat. En Martinique, 5181 candidats vont plancher cette année. Pour le Bac général, on compte 2444 inscrits. Le bac technologique concerne 1127 prétendants, et pour le Bac pro, ils sont 1610 à avoir choisi cette filière.

Pour cette session, c’est la série scientifique qui est la plus prisée au bac général, avec 1251 noms sur la liste.
Pour le bac technologique, l’option STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) a davantage séduit en ralliant 590 candidats.

Quant à la filière professionnelle, elle rassemble 25% des inscrits à l’échelle de toute la France, avec trois spécialités en tête : gestion-administration, commerce et services à la personne.


Surveillance des épreuves


Le doute plane sur les conditions d’encadrement des épreuves, suite à un appel à la grève de la surveillance, lancé par plusieurs syndicats d’enseignants.Ces derniers veulent ainsi manifester contre la réforme du baccalauréat envisagé par le ministre Jean-Michel Blanquer...
Du coup, d’autres professeurs non-grévistes, ainsi que des personnels administratifs pourraient assurer cette surveillance, afin de limiter l’impact sur les élèves.


Le point de vue des parents d'élèves


Pour le président de la FCPE (Fédération de Conseils de Parents d'Elèves), c’est la faute au gouvernement qui fait la sourde oreille. Claude Bertrac, qui dit faire confiance aux profs, afin que les candidats ne soient pas pénalisés…

Claude Bertrac, président de la FCPE (Fédération de Conseils de Parents d'Elèves)


L’UPEM (L'Union des Parents d'Elèves de Martinique) pour sa part, dit comprendre la mobilisation, mais elle estime que le moment est mal choisi. L’Union des Parents d’Elèves de Martinique qui demande aux autorités de prendre les dispositions nécessaires afin que l’examen puisse se dérouler normalement.

Gérard Laguerre, président de l’UPEM,