6 syndicats de la CGSS Martinique demandent le départ du Directeur Général

Différents bureaux et agences de la CGSS de Martinique.
"Mort aux cons", un "nouveau dérapage du DG" selon l’intersyndicale de la CGSS. Les 6 organisations dénoncent en outre un "manque de moyens", une "désorganisation" des services et des "risques psychosociaux". Une grève illimitée est prévue à compter du lundi 25 octobre 2021.

Le DG de la Caisse Générale de Sécurité Sociale de Martinique est la cible de l’ensemble des syndicats de l’organisme. La CFTC, le SNFO-COS, la CGTM-FSM, la CFDT-CGSSM, FO et la CGTM-CGSSM, ont cosigné mardi 19 octobre 2021, un préavis de grève illimitée à compter du 25 octobre courant.

Ces syndicats de salariés et de cadres évoquent un "nouveau dérapage" de la part du Directeur Général, pour avoir lâché "mort aux cons", sans plus de précisions.

Cette phrase en apparence banale, a une lourde signification, quand on sait qu’elle a été prononcée par des généraux français lors de la guerre d’Indochine durant des batailles contre les vietnamiens.

 

Par ailleurs, la situation de la CGSS Martinique ne cesse de se dégrader au fil du temps.

Les nombreuses alertes et propositions émises par les différentes Instances Représentatives du Personnel sont restées lettre morte.  

(L’intersyndicale)    

 

D’après les organisations, d’autres propos "dénigrants et méprisants" auraient déjà été tenus par le dirigeant "envers le personnel de la CGSS et de la population martiniquaise".

"Vous avez des pratiques locales stupides"...

"Les excités des réseaux sociaux"... à propos des assurés martiniquais. (…)

(Les syndicats)

 

Une grève illimitée en perspective

 

En dehors de ce qui est qualifié par les représentants du personnel de "dialogue social dégradé", les partenaires pointent aussi du doigt selon eux, "une politique salariale basée sur le favoritisme et la discrimination, une absence de GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences), des NAO (Négociation Annuelles Obligatoires) au point mort"...

Ces syndicats réclament entre autres "des moyens supplémentaires, l’arrêt des suppressions de postes pour un service public de qualité", ou encore "des organisations adaptées au contexte local"

Enfin, dans le dernier point de la plate-forme du préavis, les élus demandent "le départ du Directeur Général et de son adjoint". Mais d'ici au 25 octobre prochain, les deux parties pourraient se rencontrer laisse-t-on entendre du côté des agents.