En Martinique, 13% des personnes âgées de 16 à 65 ans sont en situation d’illettrisme. Elles sont 19% à rencontrer des difficultés dans les domaines fondamentaux de l’écrit : lecture de mots, production de mots et compréhension d’un texte simple. (Source : INSEE 2014)
Ces journées* existent depuis 2014, après que la lutte contre l’illettrisme a été déclarée grande cause nationale en 2013. Il s’agit de s’emparer de la date du 8 septembre, (journée internationale de l’alphabétisation de l’UNESCO), pour décliner durant une semaine diverses manifestations, permettant d’évaluer l’action de prévention et de lutte contre l’illettrisme.
Dans notre société où l’écrit est omniprésent, où le recours au numérique est généralisé, 7 % de nos concitoyens âgés de 18 à 65 ans se trouvent en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes qui ne parviennent pas à être autonomes au quotidien, dans des situations très simples de la vie : Comprendre une consigne au travail, lire une recette de cuisine, intégrer les clauses d’un contrat, effectuer des démarches administratives en ligne, etc…
⇒ L’illettrisme concerne des personnes qui, après avoir été scolarisées, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante. Il s’agit pour elles de réapprendre, et de renouer avec la culture de l’écrit, via des formations de base, dans le cadre de la politique de lutte contre l’illettrisme.
⇒ L’analphabétisme désigne des personnes qui n’ont jamais été scolarisées. Il s’agit pour elles d’entrer dans un premier niveau d’apprentissage.
L’enquête Information Vie Quotidienne (IVQ)1 menée par l’INSEE en 2014, fait ressortir que 13% des personnes de 16 à 65 ans résidant en Martinique sont en situation d’illettrisme. Elles sont 19% à rencontrer des difficultés dans les domaines fondamentaux de l’écrit : lecture de mots, production de mots, compréhension d’un texte simple.
► Le développement d'un sentiment de dévalorisation de soi
► Des difficultés à communiquer, à s'exprimer, à échanger
► Des difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ...
► Des difficultés à accéder à l'information, à construire de nouvelles connaissances
► Des difficultés à accéder à l'emploi, à faire face aux changements dans son entreprise
► Des difficultés à participer à la vie sociale et culturelle
Notez enfin que dans le cadre des nouvelles compétences conférées aux Régions par la loi du 5 mars 2014 "Formation Professionnelle, emploi et démocratie sociale", c’est la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) qui a en charge la mise en œuvre (avec l’appui technique du Centre Ressources Illettrisme de l’AGEFMA), des nouvelles compétences en matière de formation des publics à la recherche d’un emploi, qui ne maîtrisent pas les savoirs et les compétences de base.
Pour en savoir plus* :
https://www.illettrisme-journees.fr/programme/?date-debut=2019-09-07&date-fin=2019-12-31®ion=27
7% des français de 18 à 65 ans sont en situation d’illettrisme.
Dans notre société où l’écrit est omniprésent, où le recours au numérique est généralisé, 7 % de nos concitoyens âgés de 18 à 65 ans se trouvent en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes qui ne parviennent pas à être autonomes au quotidien, dans des situations très simples de la vie : Comprendre une consigne au travail, lire une recette de cuisine, intégrer les clauses d’un contrat, effectuer des démarches administratives en ligne, etc…
Différence entre illettrisme et analphabétisme ?
⇒ L’illettrisme concerne des personnes qui, après avoir été scolarisées, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante. Il s’agit pour elles de réapprendre, et de renouer avec la culture de l’écrit, via des formations de base, dans le cadre de la politique de lutte contre l’illettrisme.
⇒ L’analphabétisme désigne des personnes qui n’ont jamais été scolarisées. Il s’agit pour elles d’entrer dans un premier niveau d’apprentissage.
Photographie de l’illettrisme en Martinique.
L’enquête Information Vie Quotidienne (IVQ)1 menée par l’INSEE en 2014, fait ressortir que 13% des personnes de 16 à 65 ans résidant en Martinique sont en situation d’illettrisme. Elles sont 19% à rencontrer des difficultés dans les domaines fondamentaux de l’écrit : lecture de mots, production de mots, compréhension d’un texte simple.
Quelques chiffres clés pour le territoire.
- Les hommes sont plus souvent en difficulté face à l’écrit que les femmes : 17% contre 10% pour les femmes.
- 22% des demandeurs d’emploi sont en difficulté face à l’écrit.
- 10% des actifs occupés sont en situation d’illettrisme.
- Les jeunes sont proportionnellement moins en difficulté à l’écrit que les personnes plus âgées : 5% des 16-26 ans, contre 19% des 55-65 ans.
- Selon la catégorie sociale, on constate que 38% des ouvriers non qualifiés sont en situation d’illettrisme, 22% sont des employés non qualifiés.
- Les cadres et professions intellectuelles comptent peu de personnes en grande difficulté face à l’écrit, ainsi que les employés qualifiés.
- Le taux d’illettrisme des agriculteurs, artisans, commerçants et chefs d’entreprise est de 14%, proche de la moyenne régionale.
- Les habitants du nord de la Martinique sont plus souvent en difficulté que les autres : 23% pour le Nord-Atlantique, 20% pour le Nord-Caraïbes et 10% pour le Centre et le Sud.
Les conséquences de l’illettrisme :
► Le développement d'un sentiment de dévalorisation de soi
► Des difficultés à communiquer, à s'exprimer, à échanger
► Des difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ...
► Des difficultés à accéder à l'information, à construire de nouvelles connaissances
► Des difficultés à accéder à l'emploi, à faire face aux changements dans son entreprise
► Des difficultés à participer à la vie sociale et culturelle
Notez enfin que dans le cadre des nouvelles compétences conférées aux Régions par la loi du 5 mars 2014 "Formation Professionnelle, emploi et démocratie sociale", c’est la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) qui a en charge la mise en œuvre (avec l’appui technique du Centre Ressources Illettrisme de l’AGEFMA), des nouvelles compétences en matière de formation des publics à la recherche d’un emploi, qui ne maîtrisent pas les savoirs et les compétences de base.
Pour en savoir plus* :
https://www.illettrisme-journees.fr/programme/?date-debut=2019-09-07&date-fin=2019-12-31®ion=27