La Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie a commandé une enquête sur la relation entre l'environnement et la santé, qui révèle entre autres, que 7 martiniquais sur 10 estiment que l'environnement peut avoir un impact fort sur la santé.
La CRSA Martinique (Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie), un organisme consultatif créé en 2009, qui permet aux citoyens, aux associations et aux professionnels d’exprimer leur avis sur les stratégies de santé définies au niveau régional ou national, s'apprête à lancer une série de débats publics sur la thématique santé et environnement. Afin d'alimenter les échanges, la CRSA a commandé une enquête sur le sujet.
La qualité de l’air est aussi perçue comme la thématique la plus importante en termes d’impact sur la santé devant les déchets et les contaminations alimentaires. A contrario, l’eau apparaît désormais comme le facteur présentant le risque le plus faible et comme celui ayant le moins d’impact sur la santé.
3 martiniquais 5 affirment avoir déjà pris des mesures pour protéger leur santé vis-à-vis de l’environnement par la pratique du tri des déchets (28%) et surtout de l’alimentation (38%) en mangeant plus sain, local ou bio. 77% des personnes interrogées déclarent avoir modifié leurs habitudes pour protéger l’environnement en adoptant la pratique du tri et du compost par exemple.
Sur une échelle de 1 à 10, le niveau de sensibilité moyen des martiniquais est de 7,4 avec une sensibilité plus importante dans le Sud (7,7) que dans le Nord (7,0). Si 84% des personnes interrogées estiment vivre dans un lieu globalement propice à une bonne santé, les personnes vivant à la campagne s’estiment mieux loties que celles vivant dans un environnement urbain.
Par ailleurs, le Nord Atlantique et le Sud seraient perçus comme plus propices à une bonne santé (selon 87% des personnes interrogées) que le Centre et le Nord Caraïbe (selon 80% des personnes interrogées). Une bonne santé qui n’empêche pas les consultations médicales liées à l’environnement. 55% des Martiniquais s’estiment en bonne santé ou en très bonne santé ; proportion qui diminue avec l’âge (48% chez les plus de 60 ans).
Pour autant, 3 martiniquais sur 6 déclarent avoir déjà consulté un médecin pour les problèmes de santé liés à l’environnement. Ces consultations concernent principalement les problèmes liés aux voies respiratoires (asthme, allergies, toux…), largement devant celles en lien avec les maladies vectorielles (dengue, chikungunya, zika…).
"Les résultats de cette étude viendront nourrir les échanges des débats publics dans un contexte où les risques sur la santé liés à la dégradation de l’environnement constituent une préoccupation grandissante et légitime des populations", expliquent les animateurs de la CRSA. "L’occasion est donnée à tous les citoyens de participer à la réflexion en vue de faire émerger des recommandations, à travers un plan d'action", précise Marcel Clodion, le président de la CRSA.
Le public est invité à débattre selon le calendrier suivant :
23 octobre 2017 au centre culturel du Robert
26 octobre 2017 à l'IMS au Lamentin
31 octobre sous le marché couvert de Saint-Pierre
7 novembre 2017 à l'office culturel de Rivière-Salée
La qualité de l'air préoccupe
93% des personnes interrogées estiment qu’il existe un lien fort ou assez fort entre santé et environnement. Pour 57% d’entre elles, le facteur le plus impactant est la qualité de l’air. Les brumes de sable et la pollution de l’air apparaissent comme les facteurs environnementaux qui présentent le risque pour la santé le plus élevé, devant les moustiques et les sargasses.
La qualité de l’air est aussi perçue comme la thématique la plus importante en termes d’impact sur la santé devant les déchets et les contaminations alimentaires. A contrario, l’eau apparaît désormais comme le facteur présentant le risque le plus faible et comme celui ayant le moins d’impact sur la santé.
Une population de plus en plus engagée
3 martiniquais 5 affirment avoir déjà pris des mesures pour protéger leur santé vis-à-vis de l’environnement par la pratique du tri des déchets (28%) et surtout de l’alimentation (38%) en mangeant plus sain, local ou bio. 77% des personnes interrogées déclarent avoir modifié leurs habitudes pour protéger l’environnement en adoptant la pratique du tri et du compost par exemple.
"On s'estime" en meilleure santé dans le Sud et le Nord Atlantique
Sur une échelle de 1 à 10, le niveau de sensibilité moyen des martiniquais est de 7,4 avec une sensibilité plus importante dans le Sud (7,7) que dans le Nord (7,0). Si 84% des personnes interrogées estiment vivre dans un lieu globalement propice à une bonne santé, les personnes vivant à la campagne s’estiment mieux loties que celles vivant dans un environnement urbain.
Par ailleurs, le Nord Atlantique et le Sud seraient perçus comme plus propices à une bonne santé (selon 87% des personnes interrogées) que le Centre et le Nord Caraïbe (selon 80% des personnes interrogées). Une bonne santé qui n’empêche pas les consultations médicales liées à l’environnement. 55% des Martiniquais s’estiment en bonne santé ou en très bonne santé ; proportion qui diminue avec l’âge (48% chez les plus de 60 ans).
Pour autant, 3 martiniquais sur 6 déclarent avoir déjà consulté un médecin pour les problèmes de santé liés à l’environnement. Ces consultations concernent principalement les problèmes liés aux voies respiratoires (asthme, allergies, toux…), largement devant celles en lien avec les maladies vectorielles (dengue, chikungunya, zika…).
Débats publics avant un plan d'action
"Les résultats de cette étude viendront nourrir les échanges des débats publics dans un contexte où les risques sur la santé liés à la dégradation de l’environnement constituent une préoccupation grandissante et légitime des populations", expliquent les animateurs de la CRSA. "L’occasion est donnée à tous les citoyens de participer à la réflexion en vue de faire émerger des recommandations, à travers un plan d'action", précise Marcel Clodion, le président de la CRSA.
Le public est invité à débattre selon le calendrier suivant :
23 octobre 2017 au centre culturel du Robert
26 octobre 2017 à l'IMS au Lamentin
31 octobre sous le marché couvert de Saint-Pierre
7 novembre 2017 à l'office culturel de Rivière-Salée