La Journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars procède d’une décision prise en 1910 par des militantes socialistes pour promouvoir le vote des femmes. Une lutte de tous les instants, sur toute la planète.
J’ai fait un rêve. Celui que femmes et hommes sont réellement égaux en tous points, conformément aux lois universelles et aux lois naturelles. Celui que dans tous les compartiments de la société, l’entente cordiale entre femmes et hommes est une réalité quotidienne et banale. Celui que dans toutes les assemblées politiques où se prennent les décisions, il y ait autant de femmes que d’hommes travaillant et réfléchissant de concert afin que les choix des élus soient partagés de manière équanime par les citoyennes et les citoyens.
J’ai fait un rêve : celui que je n’ai pas rêvé. Mais voilà, je dois me rendre à l’évidence : le décompte des mandats électifs donne des résultats éloquents. En Martinique, pas de femme au Sénat ni à l’Assemblée nationale. Deux femmes occupant le fauteuil de maire dans nos trente-quatre communes. Heureusement, du fait de la loi sur la parité, les femmes composent la moitié des conseils municipaux et des instances de la Collectivité territoriale.
Il est vrai que les femmes ne peuvent voter que depuis 1944, comme dans toute la France. Ce n’est pas aussi bien qu’en Nouvelle-Zélande, où le droit de vote des femmes a été acquis en 1893. Mais c’est mieux qu’au Koweït, où elles peuvent voter aux élections municipales depuis dix ans. Et beaucoup mieux qu’en Arabie Saoudite, ce grand ami de l’Occident donneur de leçons, où les femmes ne sont ni électrices, ni éligibles.
Le machisme a de beaux jours devant lui, même s’il est transmis de génération en génération et par les hommes, et aussi par certaines femmes, prisonnières de schémas éducatifs obsolètes. L’éducation, justement, progresse, fort heureusement, en sorte de faire tomber les barrières de l’intolérance. Ce qui nous permet de faire un rêve : celui que des articles de ce genre soient parmi les derniers à être publiés.
J’ai fait un rêve : celui que je n’ai pas rêvé. Mais voilà, je dois me rendre à l’évidence : le décompte des mandats électifs donne des résultats éloquents. En Martinique, pas de femme au Sénat ni à l’Assemblée nationale. Deux femmes occupant le fauteuil de maire dans nos trente-quatre communes. Heureusement, du fait de la loi sur la parité, les femmes composent la moitié des conseils municipaux et des instances de la Collectivité territoriale.
Il est vrai que les femmes ne peuvent voter que depuis 1944, comme dans toute la France. Ce n’est pas aussi bien qu’en Nouvelle-Zélande, où le droit de vote des femmes a été acquis en 1893. Mais c’est mieux qu’au Koweït, où elles peuvent voter aux élections municipales depuis dix ans. Et beaucoup mieux qu’en Arabie Saoudite, ce grand ami de l’Occident donneur de leçons, où les femmes ne sont ni électrices, ni éligibles.
Le machisme a de beaux jours devant lui, même s’il est transmis de génération en génération et par les hommes, et aussi par certaines femmes, prisonnières de schémas éducatifs obsolètes. L’éducation, justement, progresse, fort heureusement, en sorte de faire tomber les barrières de l’intolérance. Ce qui nous permet de faire un rêve : celui que des articles de ce genre soient parmi les derniers à être publiés.