Il est à espérer que l’esprit de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes sera respecté, ici comme ailleurs, en cette époque où le marketing prend le pas sur la conscience civique.
Espérons que ce 8 mars, cette année, nous n’entendrons pas des fadaises du genre "journée de la femme" ou pire, "fête de la femme" !
Les mots ont un sens. Il n’est pas innocent de les utiliser à mauvais escient. Quitte à jouer les rabat-joie, il convient de préciser qu’il s’agit bien de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Une locution un peu longue à retenir et à dire, convenons-en. L’expression courante "Journée internationale des droits des femmes" est tout aussi claire et précise.
Si nous nous méprenons sur le terme, nous nous trompons aussi sur le sens du mouvement lancé par les militantes socialistes et révolutionnaires du début du 20e siècle. Leurs revendications : le droit de vote des femmes, le droit au travail, la fin des discriminations au travail. Désormais, globalement, ces droits sont acquis. Et encore, cela dépend du pays, car ils ne sont pas totalement universels.
D’où la nécessité de continuer de se mobiliser pour la stricte égalité entre femmes et hommes. Le féminisme n’est pas mort, bien que certains souhaitent que l’on cesse de parler d’inégalité, de discriminations, de plafond de verre, d’hypocrisie dans les rapports entre personnes des deux sexes.
À notre échelle, l’Union des femmes de Martinique (UFM) n’a eu de cesse depuis 1944 d’aider à abolir de nombreux interdits opposés aux femmes : ouvrir un compte bancaire, travailler sans le consentement du mari, utiliser les moyens contraceptifs, divorcer par consentement mutuel, s’engager en politique.
En novembre dernier, le président de la République a décrété cause nationale la lutte pour l’égalité entre femmes et hommes, sur tous les plans. Ce qui tend à montrer que si la lutte paie, le combat n’est pas encore définitivement gagné.
Les mots ont un sens. Il n’est pas innocent de les utiliser à mauvais escient. Quitte à jouer les rabat-joie, il convient de préciser qu’il s’agit bien de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Une locution un peu longue à retenir et à dire, convenons-en. L’expression courante "Journée internationale des droits des femmes" est tout aussi claire et précise.
Si nous nous méprenons sur le terme, nous nous trompons aussi sur le sens du mouvement lancé par les militantes socialistes et révolutionnaires du début du 20e siècle. Leurs revendications : le droit de vote des femmes, le droit au travail, la fin des discriminations au travail. Désormais, globalement, ces droits sont acquis. Et encore, cela dépend du pays, car ils ne sont pas totalement universels.
D’où la nécessité de continuer de se mobiliser pour la stricte égalité entre femmes et hommes. Le féminisme n’est pas mort, bien que certains souhaitent que l’on cesse de parler d’inégalité, de discriminations, de plafond de verre, d’hypocrisie dans les rapports entre personnes des deux sexes.
À notre échelle, l’Union des femmes de Martinique (UFM) n’a eu de cesse depuis 1944 d’aider à abolir de nombreux interdits opposés aux femmes : ouvrir un compte bancaire, travailler sans le consentement du mari, utiliser les moyens contraceptifs, divorcer par consentement mutuel, s’engager en politique.
En novembre dernier, le président de la République a décrété cause nationale la lutte pour l’égalité entre femmes et hommes, sur tous les plans. Ce qui tend à montrer que si la lutte paie, le combat n’est pas encore définitivement gagné.