Les 82 concurrents de la Mini-Transat font route vers le Marin (Martinique)

Dans les deux catégories en proto comme en série, les matchs restent très ouverts.
Le départ de la 2e étape de la Mini-Transat entre Las Palmas de Gran Canaria et Le Marin (Martinique) a été donné, ce samedi 2 novembre 2019. Les concurrents ont entamé une traversée de 2 700 milles qui devrait s’effectuer dans de très belles conditions avec des alizés établis et soutenus.
Entre excitation et appréhension, les 82 marins ont pris samedi 2 novembre 2019 à 15h33 (heure française), le départ de la deuxième étape de la Mini-Transat La Boulangère, entre Las Palmas de Gran Canaria et Le Marin (Martinique).

21 en proto et 61 en série


Dans les deux catégories en proto comme en série, les matchs restent très ouverts.
En proto, le match pour la victoire reste très ouvert entre Axel Tréhin vainqueur de la première étape, il n’a que 6 minutes d’avance sur François Jambou et 56 minutes sur Tanguy Bouroullec. 
 
En série, Ambrogio Beccaria dispose de 1h43 d’avance sur Félix de Navacelle et 2h40 sur Matthieu Vincent. Les sept premiers se tiennent en moins de 4h. La course va se jouer sur les trajectoires, sur le fait de tenir de bonnes moyennes.
 

Keni Piperol : le représentant régional

Keni Pipérol, le benjamin de la flotte
À seulement 23 ans, Keni Piperol fait partie des récidivistes de la Mini-Transat La Boulangère. En 2017, pour sa première participation, le Guadeloupéen s’était emparé d’une jolie 4e place en proto.
Le 14 octobre dernier il a franchi la ligne d'arrivée de la première étape de la Mini-Transat La Boulangère en 14e position en Série. Son temps de course est de 9 jours, 8 heures, 28 minutes.Issu de la formation Guadeloupe Grand Large, Keni Piperol a beaucoup progressé depuis ses instructives expériences sur la Transat AG2R La Mondiale puis la Québec/Saint-Malo en 2016. Il vise à nouveau le top 5 au Marin.


Vers une deuxième étape rapide


Les conditions météorologiques s’annoncent très bonnes. L’alizé est bien établi (15 à 25 nœuds) pour la première semaine offre de bonnes conditions de navigation.

La seconde de 2700 milles durera 13 jours environ pour les plus rapides. Elle partira de Las Palmas de Gran Canaria le 2 novembre. Les concurrents, après avoir négocié une sortie de l’archipel des Canaries perturbée par le relief important de ces nombreuses iles, devraient rapidement rencontrer les Alizés jusqu’à l’arrivée finale au Marin. 

Les premiers protos pourraient mettre entre 11 et 12 jours pour arriver en Martinique.