Les scientifiques du Centre Sismique d’Université des West Indies ont quitté l’Observatoire du volcan la Soufrière à Saint-Vincent et les Grenadines. Ils sont tous retournés au centre à Trinidad et Tobago. Le volcan n’a plus besoin d’une surveillance rapprochée.
À l'avenir, l’activité sera suivie à partir des données transmises par des instruments posés autour de la montagne, vers Trinidad et Tobago.
Il y a un an, l’activité à la Soufrière a commencé avec une augmentation d'émissions de gaz et une montée de magma.
Le 22 avril 2021 une éruption explosive a envoyé des tonnes de cendres brûlantes sur la plupart du territoire de Saint-Vincent et les Grenadines ainsi que sur l’île voisine de Barbade.
Des milliers de sinistrés
Plus de 16.000 habitants de la région du nord de Saint-Vincent ont dû être évacués. Ils ont passé plusieurs mois dans des abris d’urgence situés dans les zones de sécurité au sud de l’île.
Aucune victime n’a été déplorée. En revanche 60% du secteur agricole a été détruit.
La reprise sera longue
Aujourd’hui les habitants des communes du nord atlantique, Sandy Bay, Owia et Georgetown ainsi que les personnes qui habitent Chateaubelair et Richmond Hill dans le nord Caraïbe ont pu retrouver leurs domiciles et leurs terres.
Le coût des dégâts s'élève à près de 554 millions d’euros. Le secteur agricole au nord de Saint-Vincent prendra 3 ans à s'en remettre.