La nouvelle acquisition de la compagnie aérienne, reçue en début d'année pour logiquement moderniser sa flotte, ne cesse de la mettre sous le feu des projecteurs et pas pour des raisons valorisantes.
Plus moderne, plus performant et surtout mieux équipé, il était censé incarner le renouveau dans la flotte d'avion de la compagnie Air Caraïbes. En effet, en début d'année 2017, les compagnies du Groupe Dubreuil ont reçu leurs trois A350-900 à exploiter sur les lignes aériennes Air Caraïbes, vers les Antilles et French Blue, vers la Réunion. Le groupe est d'ailleurs le seul de la zone à posséder ce type d'appareil.
Mais le 20 août dernier, les passagers du vol TX 543-900 d'Air Caraïbes, en provenance de Paris, ont eu une grosse frayeur à l'aéroport Pôle Caraïbes en Guadeloupe. Alors qu'il atterrissait, en raison du mauvais temps, tout d'abord, puis d'un problème technique, ensuite, l'Airbus a dû atterrir en catastrophe. Un pneu a éclaté, endommageant le train d'atterrissage principal. L'incident n'a, heureusement fait aucun blessé.
Mais deux jours plus tard, le 22 août, l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) émet une directive d'urgence de navigabilité (Emergency Airworthiness Directive) concernant un dysfonctionnement qui pourrait provoquer une inflammation.
Air Caraïbes n'a pas souhaité s'exprimer en détail sur le sujet mais a publié ce communiqué :
De son côté, le constructeur Airbus se veut rassurant. Mais cette "mauvaise nouvelle" de plus sur l'appareil pose, peut-être la question de son avenir au sein de la compagnie.
Un problème technique à l'atterrissage
Mais le 20 août dernier, les passagers du vol TX 543-900 d'Air Caraïbes, en provenance de Paris, ont eu une grosse frayeur à l'aéroport Pôle Caraïbes en Guadeloupe. Alors qu'il atterrissait, en raison du mauvais temps, tout d'abord, puis d'un problème technique, ensuite, l'Airbus a dû atterrir en catastrophe. Un pneu a éclaté, endommageant le train d'atterrissage principal. L'incident n'a, heureusement fait aucun blessé.
Mais deux jours plus tard, le 22 août, l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) émet une directive d'urgence de navigabilité (Emergency Airworthiness Directive) concernant un dysfonctionnement qui pourrait provoquer une inflammation.
Air Caraïbes n'a pas souhaité s'exprimer en détail sur le sujet mais a publié ce communiqué :
« L'Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) a émis une Airworthiness Directive (AD) concernant les avions A 350 ce mardi 22 août 2017.
Cette directive relève une possibilité de surchauffe d’une pompe hydraulique, nécessitant une modification de la documentation opérationnelle permettant l’exploitation de ces appareils.
C’est un cas de figure connu qui amène régulièrement les constructeurs à proposer, pour chaque type d’avion, des mesures destinées à renforcer la sécurité des vols et que les administrations civiles (FAA, EASA) rendent alors obligatoires pour tous les opérateurs.
Air Caraïbes et French blue n’ont pas connu le cas de figure cité dans la directive mais ont mis en application immédiatement les changements de procédures demandées. La politique de nos Compagnies a toujours été de considérer la sécurité de nos opérations comme une priorité absolue.
Ces mesures n’ont aucun impact sur l’exécution de notre programme de vols en Airbus 330 ou 350. »
De son côté, le constructeur Airbus se veut rassurant. Mais cette "mauvaise nouvelle" de plus sur l'appareil pose, peut-être la question de son avenir au sein de la compagnie.