La diversité des célébrations de l’abolition de l’esclavage se sont déroulées parfois au prix de quelques libertés prises avec l’exactitude historique. Les chercheurs ont encore du pain sur la planche, en dépit d’une somme faramineuse de connaissances sur le sujet.
Même si l’esclavage a été aboli effectivement le 23 mai, c’est le 22 mai qui est retenu par la conscience collective pour célébrer l’événement. C’est l’un des nombreux exemples de raccourcis et d’inexactitudes à relever à propos de cet événement historique.
Quelle importance, après tout, à un jour près ? Les peuples choisissent librement leurs légendes et leurs héros.
Il vaut mieux célébrer le combat des esclaves, même au prix d’approximations, qu’oublier les sacrifices de nos ancêtres. Il n’empêche, il vaut mieux donner à nos descendants les informations les plus précises possibles, à mesure qu’elles sont révélées par les historiens.
Les chercheurs ont produit des centaines d’articles, de livres, de colloques, de congrès, de conférences sur le sujet. Des travaux accessibles au plus grand nombre.
Nous pourrons y apprendre que les historiens sont partagés sur la nature de l’insurrection finale ayant abouti les 22 et 23 mai.
Pour les uns, avec Armand Nicolas, il s’agit d’une révolution. Pour d’autres, il convient de parler d’une révolte. Jeu de mots ? Pas vraiment. La révolution suppose le changement en profondeur de la société, de son économie, de ses rapports entre les classes sociales. Ce qui n’a pas été le cas.
Le débat est ouvert. Idem pour celui concernant le sens de la revendication des esclaves et de leurs alliés, les libres de couleur. Ils exigeaient la liberté, et non pas l’indépendance. Leur combat n’était pas tourné vers la souveraineté, comme cela s’est passé pour Haïti. Là encore, les mots ont un sens. Les idéaux républicains avaient traversé l’océan et trouvé écho dans la colonie. Le souhait d’émancipation s’accompagnait du souhait de l’assimilation à la France.
L’historien Edouard est clair à ce sujet : « Ce serait une erreur, doublée d’une injustice, de nier ou de minimiser la contribution des décrets d’avril 1848 à l’abolition de l’esclavage à la Martinique ». Manière de mieux comprendre ce formidable combat pour la liberté mené par nos ancêtres.
Quelle importance, après tout, à un jour près ? Les peuples choisissent librement leurs légendes et leurs héros.
Il vaut mieux célébrer le combat des esclaves, même au prix d’approximations, qu’oublier les sacrifices de nos ancêtres. Il n’empêche, il vaut mieux donner à nos descendants les informations les plus précises possibles, à mesure qu’elles sont révélées par les historiens.
Les chercheurs ont produit des centaines d’articles, de livres, de colloques, de congrès, de conférences sur le sujet. Des travaux accessibles au plus grand nombre.
Nous pourrons y apprendre que les historiens sont partagés sur la nature de l’insurrection finale ayant abouti les 22 et 23 mai.
Pour les uns, avec Armand Nicolas, il s’agit d’une révolution. Pour d’autres, il convient de parler d’une révolte. Jeu de mots ? Pas vraiment. La révolution suppose le changement en profondeur de la société, de son économie, de ses rapports entre les classes sociales. Ce qui n’a pas été le cas.
Le débat est ouvert. Idem pour celui concernant le sens de la revendication des esclaves et de leurs alliés, les libres de couleur. Ils exigeaient la liberté, et non pas l’indépendance. Leur combat n’était pas tourné vers la souveraineté, comme cela s’est passé pour Haïti. Là encore, les mots ont un sens. Les idéaux républicains avaient traversé l’océan et trouvé écho dans la colonie. Le souhait d’émancipation s’accompagnait du souhait de l’assimilation à la France.
L’historien Edouard est clair à ce sujet : « Ce serait une erreur, doublée d’une injustice, de nier ou de minimiser la contribution des décrets d’avril 1848 à l’abolition de l’esclavage à la Martinique ». Manière de mieux comprendre ce formidable combat pour la liberté mené par nos ancêtres.