Le vent n'est pas de la partie. C'est la pétole, disent dans ce cas les marins. cœur de l’Atlantique. La première dépression de la course n’a laissé comme souvenir aux marins que sa houle résiduelle sur laquelle il n’est plus possible de surfer.
Les vitesses oscillent en ce moment entre 2 et 7 nœuds, dans les différents groupes au nord au sud à la recherche de la meilleure route pour arriver au Marin en Martinique.
À 7h ce matin, les plus rapides de la flotte sont très au nord : Pierrick Penven (Zephyrin), Paolo Mangione (Ciao Ciao), Philippe Triem (Phu Cam)…
Un peu plus sud, les leaders de la flotte Atlantique en double Noël Racine et Ludovic Sénéchal (Foggy Dew) maintiennent eux aussi une belle moyenne à plus de 6,5 nœuds. Mais dans leur sillage et plus au sud, la brise semble bien aléatoire et les compteurs jonglent entre 0 et 2 nœuds.
D'ici 48h, les alizés devraient commencer à reprendre du coffre par le sud. Au nord, le reliquat de ces basses pressions devrait générer un flux de secteur sud.
Cinq abandons sont à déplorer.
- Frédéric Ponsenard (Coco) : pilote HS, grand-voile et foc déchirés, il fait route vers Funchal.
- Stéphane Bodin (A40 Architectes) : panne de pilote, il est arrivé à Vila do Porto aux Açores.
- Benoit Cornet (Boldmove Nation) : panne de pilote, à 9h ce matin il est à environ 50 milles de Vila do Porto, à 8 nœuds.
- Hugues Ansart (La mer est ronde) : démâtage, il est à environ 130 milles de Ponta Delgada, au moteur à 4 – 5 nœuds. Il n’aura en revanche pas assez de carburant pour rallier les Açores. Il ne demande pas assistance pour le moment, mais la direction de course a informé le Cross Gris Nez, pour envisager un remorquage lorsqu’il sera à 50 milles de l’île.
Impressionnantes images du ravitaillement en gasoil, ce matin, d’Hugues Ansart (La mer est ronde), qui a démâté mardi. Il va pouvoir poursuivre sa route vers Les Açores. Un grand merci à l’équipage du cargo américain SCF MITRE ! #tqs2122 @IRCrating pic.twitter.com/qfg57YIxzM
— Transquadra SoloDuo (@LaTransquadra) February 3, 2022
- Jean-Marc Trihan et Bertrand Géraud (Pour Ecomore) : avarie de safran, ils sont à 100 milles d’Horta, à 5 nœuds.