Accidents d'avion : les règles de sécurité sont pourtant strictes

Quelques avions sur la piste de l'aéroport du Lamentin.
Les deux accidents survenus coup sur coup ce week-end, ne doivent pas faire oublier que les règles sont précises en la matière quelque soit le type d'appareils. Reportage dans un des trois aéroclubs de Martinique. 
Quelque soit l'aéronef, petit ou gros appareil, il existe une réglementation et tout un dispositif veillant à limiter au maximum tout incident en vol. Des règles concernent la météo par exemple. Il est strictement déconseillé de prendre les manettes si les conditions ne le permettent pas.

Autre précaution à prendre. Bien s'assurer de ne pas être sous l'emprise d'alcool, de stupéfiants ou encore de ne pas être souffrant. "Cela semble évident, mais il semble nécessaire de le rappeler", selon Christian Puiboube, président de l'aéroclub Horizon Caraibes Martinique, l'un des 3 organismes du territoire, avec Martinique Easyfly et Martinique Pilote Club.

Il est aussi recommandé à un pilote n'ayant pas effectué de vols durant une période de trois mois de mettre leur connaissance à jour en compagnie d'un instructeur.

Voir notre reportage avec les images de Marc Balssa.
Après deux accidents d'avion en Martinique et en Guadeloupe, des questions se posent quant à la sécurité.

sont interrogés dans ce reportage :
Christian Puiboube (instructeur et président Aéroclub Horizon Caraïbes Martinique)
Alexandre Cayol (jeune pilote titulaire du brevet de pilote privé)
Nicolas Toussaint (jeune pilote titulaire du brevet de pilote privé)

Les révisions techniques sont obligatoires


Les aéronefs doivent subir des visites techniques périodiques sur un calendrier fourni par le constructeur. Et ces visites doivent être effectuées par des mécaniciens agréés, sous l'oeil de l'OSAC, l'Organisme de la Sécurité de l'Aviation Civile.

De surcroît, il existe une BGTA, une Brigade de Gendarmes des Transports Aériens, habilitée à effectuer des enquêtes en cas d'accident, si le Parquet le demande. Cette même BGTA, peut par ailleurs, intervenir à tout instant sur le tarmac pour vérifier la licence d'un pilote, le carnet de santé de ce dernier et aussi jeter un oeil sur le carnet de route de l'avion. En cas d'anomalie, la BGTA est parfaitement à même de clouer l'appareil au sol.