L'aéroport Aimé Césaire du Lamentin reçoit de plus en plus de passagers

L'aéroport Aimé Césaire au Lamentin, image d'illustration.
La haute saison touristique est terminée. La Société Aéroport Martinique Aimé Césaire (SAMAC) a présenté son bilan en pleine croissance, lundi matin (18 juin 2018). L'occasion également de révéler les grandes lignes du dispositif qui sera mis en place pour les grandes vacances à l'aéroport.
Entre ceux qui partent, qui arrivent ou qui transitent à l'aéroport Aimé Césaire de Martinique, la croissance depuis le début de l'année reste positive. La Société Aéroport Martinique Aimé Césaire (SAMAC) affiche une progression de 2,52%, soit 770 884 passagers par rapport à 2017. 



Une diminution du trafic au mois d’avril 2018




En revanche, l’aéroport affiche une baisse de son trafic de 7,53% avec 169 564 passagers commerciaux pour le mois d’avril 2018 contre 183 373 en avril 2017. Selon la SAMAC, cette situation s'explique par quelques changements comme l'arrêt des rotations de la compagnie low-cost Norwegian vers New-York, Boston et Fort Lauderdale en mars contre avril l'année dernière. 



La destination Caraïbe internationale, fortement touchée par les phénomènes météorologiques, affiche un recul de 39,62%. 



Les segments Europe et la France restent quant à eux dans le positif. Une augmentation de 50,69% du trafic européen grâce aux vols charters de la croisière tête de ligne et à la programmation saisonnière de la compagnie Condor. 8,37% pour la France, aidée par l'arrivée de la nouvelle compagnie low-cost, Level avec des prix attractifs.



Un dispositif est mis en place pour les grandes vacances


Plus de six gros porteurs et de nombreux charters sont attendus chaque jour sur le tarmac de l’aéroport Aimé Césaire pour la période des grandes vacances. 
Pour fluidifier les démarches d'enregistrements ou encore le passage au filtre douanier afin d'éviter l’engorgement, de nouvelles formalités ont été mises en place. Ainsi, l’heure d’enregistrement des vols nationaux est avancée d’une demi-heure. 

(Re)voir le reportage de Nathalie Jos et Marc-François Calmo.