Affaire Deluge : décision rendue le 13 avril

Une quinzaine d'artistes dont Suzy Singa ainsi qu'Olivier Bérisson, le président de l'Assaupamar, avait fait le déplacement pour soutenir le comédien et metteur en scène. Ils ont retracé son histoire au rythme des tambours et des conques de lambis. 
Hervé Deluge comparaissait au Tribunal correctionnel de Fort-de-France, mercredi après-midi (29 mars), pour pas moins de sept chefs d'accusation. Le parquet a demandé une peine de 18 mois de prison avec sursis et une obligation de soins. La décision des juges est attendue le 13 avril.
Il faudra attendre le 13 avril pour connaître la décision des juges du Tribunal correctionnel de Fort-de-France concernant l'affaire Hervé Deluge.
Ce mercredi (29 mars), le comédien et metteur en scène comparaissait pour sept chefs d'accusation comme la dégradation ou détoriation d'un bien appartenant à autrui, conduite d'un véhicule sans permis et sous l'emprise d'un état alcoolique ou encore menace de mort.
 

Le rappel des Faits

Le 13 février, en début d'après-midi, Hervé Deluge avait foncé avec son pick-up dans la porte vitrée de l'entrée principale de Tropique-Atrium. Il avait été interpellé par la police et placé en garde à vue immédiatement. 
Quelques heures avant, il avait saccagé le bureau du directeur de Tropique-Atrium, Hassane Kouiyaté quand celui-ci lui avait annoncé qu’il n’était plus le metteur en scène d’une pièce. Après la réception d'un SMS qui l’informait qu’une plainte serait déposée contre lui, les choses ont basculé.
"C’était un cri qu’il voulait pousser face à la situation des comédiens ici", ont dit ses défenseurs. Il a lui-même expliqué qu’il était dans "un état d’exaspération extrême". 

Le parquet a demandé une peine de 18 mois de prison avec sursis et une obligation de soins ainsi qu’une amende de 150 euros avec interdiction de passer le permis pendant un an. L’avocat d'Hervé Deluge, maître George Emmanuel Germany, a quant à lui demandé la relaxe pour une partie des faits qui sont reprochés au comédien.