Deux personnages publics au coeur d'un incident insolite. Daniel Gromat, syndicaliste de la CGTM-SOEM accuse la deuxième adjointe à la mairie du Lamentin de l'avoir bousculé... avec sa poitrine. Il n'en fallait pas plus pour enflammer les réseaux sociaux. L'affaire des "tétés" est née.
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"Couvrez ce sein, que je ne saurais voir ! Par de pareils objets les âmes sont blessées". Si dans les vers du Tartuffe de Molière, il était question de flatterie coquine. Pour Daniel Gromat, secrétaire général CGTM-SOEM l'agression est réelle et prise très au sérieux. Pour preuve, l'homme n'a pas hésité à organiser une conférence de presse ce jeudi 27 octobre pour dénoncer "ce rapprochement", trop virulent à son goût.
Les faits se seraient déroulés la veille, le mercredi 26 octobre, à la mairie du Lamentin juste avant une réunion de négociations entre le syndicat CGTM-SOEM et la municipalité. Daniel Gromat raconte : "La dame s'est mise en travers de ma route et m'a bousculé avec son estomac à deux reprises". Faux et sexiste, fustige la présumée coupable Claudy Vetro, 2e adjointe à la mairie du Lamentin, "Je n'ai pas agressé par mes tétés un syndicaliste avec une telle expérience [...] Parce que je suis une femme, on fait appel à mes tétés".
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Les faits se seraient déroulés la veille, le mercredi 26 octobre, à la mairie du Lamentin juste avant une réunion de négociations entre le syndicat CGTM-SOEM et la municipalité. Daniel Gromat raconte : "La dame s'est mise en travers de ma route et m'a bousculé avec son estomac à deux reprises". Faux et sexiste, fustige la présumée coupable Claudy Vetro, 2e adjointe à la mairie du Lamentin, "Je n'ai pas agressé par mes tétés un syndicaliste avec une telle expérience [...] Parce que je suis une femme, on fait appel à mes tétés".
Photos, vidéos et même des audios circulent sur les réseaux sociaux
À ce jeu de parole contre parole, les internautes ne savent plus à quel saint se vouer, et rapidement, la victime tout comme son agresseur présumé ont reçu des soutiens de toute part. Les commentaires sont très nombreux... "Je veux bien être frappé si l'on me laisse le choix des armes", "2 jours d'ITT (Incapacité Totale de Travail) pour 2 coups de tété", les petites phrases fusent sur les réseaux sociaux. Il faut dire que du point de vue de Daniel Gromat tout comme de celui de son présumé agresseur, la situation est plutôt caucasse. En règle général, les hommes ne se plaignent lorsqu'ils sont frôlés par ces attributs féminins, rarement violent.Seins, poitrine, tétés
À quelques mois des festivités du carnaval, certains y voient une source d'inspiration pour les chansons des vidés durant les jours gras. "Mi tété mi tété, yo fouté'y an kout tété, an bel volé kout tété" une version plutôt explicite circule déjà sur les réseaux sociaux.Écoutez :