Il s'agirait d'une première dans le domaine. Depuis quelques jours, un site Internet aide les justiciables à se défendre seuls devant un tribunal. Une idée mise en pratique par Valérie Calixte, une avocate martiniquaise.
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Devenir son propre avocat, c’est le principe de "Mon Avocat C’est Moi". Il s'agit du nom de cette plateforme, mise en ligne récemment sur Internet par Valérie Calixte, avocate martiniquaise exerçant au Barreau de Paris.
Son activité consiste à vendre des procédures judiciaires à la carte. L'avocate prétend être la seule sur ce créneau en France. Dans les faits, la start-up fournit au justiciable un guide de bonnes pratiques et un argumentaire clé en main qui l'aideront à se défendre lors de son audience. Sans avocat à ses côtés, le client se défend seul !
Et à ceux qui dénoncent la légèreté de la méthode, la femme de droit répond que ces actes sont systématiquement relus par des avocats avant leur mise en ligne, et que tout se fait toujours dans l'intérêt du client.
Ce concept détonne dans un milieu allergique aux nouvelles technologies. Les avocats devront pourtant s'y mettre. L'une des mesures du programme d'Emmanuel Macron prévoit la dématérialisation de certaines procédures.
Son activité consiste à vendre des procédures judiciaires à la carte. L'avocate prétend être la seule sur ce créneau en France. Dans les faits, la start-up fournit au justiciable un guide de bonnes pratiques et un argumentaire clé en main qui l'aideront à se défendre lors de son audience. Sans avocat à ses côtés, le client se défend seul !
Des tarifs plus accessibles
Le principal avantage de cette dématérialisation de la justice est le prix. La prestation peut être jusqu’à 70% moins chère que celle proposée par un cabinet d'avocats classique. Valérie Calixte avertit toutefois qu'elle ne règle que les litiges courants de la vie quotidienne (loyer ou crédit impayé, conflits de voisinage…). Les dossiers plus lourds, relevant du Tribunal Correctionnel et des Assises, ou liés au droit du travail, ne font pas partie des affaires qui sont traitées par l'entreprise, précise l'avocate.Et à ceux qui dénoncent la légèreté de la méthode, la femme de droit répond que ces actes sont systématiquement relus par des avocats avant leur mise en ligne, et que tout se fait toujours dans l'intérêt du client.