Les agents de la CTM mobilisés devant l'hôtel de la collectivité

Les agents mobilisés sont devant l'hôtel de la CTM à Plateau-Roy.
Les agents de la CTM mobilisés depuis vendredi 14 septembre se sont invités à l'hôtel de la CTM à Plateau Roy ce jeudi 20 septembre. Maintenus à l'extérieur de l'édifice, ils réclament une intervention au cours de la séance plénière du jour. 
À l'ordre du jour de la séance plénière du jeudi 20 septembre, une quarantaine de points et un invité surprise. Les centrales syndicales mobilisées depuis vendredi 14 septembre devant les différents collèges et lycées de l'île ont déplacé leur mouvement aux portes de l'hôtel de la CTM. 

Maintenus à l'extérieur de l'édifice, ils réclament une intervention durant les discutions. Ils souhaitent être entendus concernant le non-renouvellement des contrats d’une quarantaine d’agents de la Collectivité Territoriale de Martinique travaillant dans les établissements scolaires. 
 

Collèges et lycées bloqués depuis une semaine


Après plusieurs jours de blocage et aucune proposition de rencontre avec le président du Conseil Exécutif de la CTM, les grévistes affiliés aux syndicats UNSA et CGTM Territoriaux, ont décidé de faire leur mobilisation monter d'un cran. Mais la déclaration d'Alfred Marie-Jeanne,le p résident du Conseil Exécutif de la CTM sur la situation du blocage des collèges et lycées, par voie de communiqué en date du 19 septembre, ne rassure pas les manifestants.

Déclaration Alfred Marie-Jeanne (contractuel)

À l'intérieur, le président de l'assemblée Claude Lise, n'est pas opposé à la démarche. Cependant, il a demandé aux élus de voter pour prendre la décision de les recevoir ou pas. Une situation qui a déclenché près de deux heures de discussions parfois virulentes, au sein même de la majorité du Gran Sanblé pou Ba Péyi a Chans. Certaines voix du RDM se sont alliées à celles de l’opposition EPMN. 

Yann Monplaisir le vice-président de l'assemblée s'est opposé, "ce n'est pas le lieu, il ne faut pas interrompre les travaux de l'assemblée", a-t-il dit.

Yann Monplaisir

De son côté, Belford Birota, exige "la démocratie, le droit à s'exprimer et si ce n'est pas le cas, c'est que l'on a peur de quelque chose", selon ses dires. 

Belford Birota

Finalement en milieu d'après-midi, une délégation a été autorisée à s’exprimer en plénière avec l’aval de la majorité et contre la volonté du président de L’Exécutif. Les représentants syndicaux ont évoqué d’une part le cas des contractuels de la CTM, et de l’autre, le cas de Jean-Philippe Aurore muté dans le Calvados.  Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif a quitté la plénière.