Bilan globalement positif pour "Matinikagri", séminaire de travail tenu les 5 et 6 décembre. Le mérite revient à la CTM et à la Chambre d’Agriculture d’avoir permis des échanges riches entre les professionnels du secteur.
Quelle agriculture pour nos enfants et nos petits-enfants ? Des réponses intéressantes ont été proposées à l’occasion de la session "Matinikagri". Il est apparu évident que la population aime nos agriculteurs, soutient leurs efforts pour acheter des produits du terroir, et commence à remettre en cause de mauvaises habitudes acquises depuis quelques décennies.
L’avenir du secteur n’incite pas à l’optimisme, toutefois. La fragilité de notre territoire révélée par les phénomènes climatiques extrêmes implique de repenser notre façon de consommer. Et plus largement, de vivre autrement sur notre île exigüe et presque surpeuplée. Sauvegarder l’agriculture martiniquaise suppose de parvenir à l’autosuffisance alimentaire alors que les espaces dédiés à l’agriculture sont de plus en plus réduits.
L’urbanisation galopante et le prix élevé de la terre sont autant d’obstacles pour les jeunes désireux d’exercer leur métier et vivre de leur passion. Car il faut aimer la terre pour qu’elle nous rende heureux. Notre agriculture est riche de possibilités, en termes de production et de transformation. Mais nous restons, collectivement, encore prisonniers de l’agriculture d’exportation héritée de la période coloniale.
Fort heureusement, nos professionnels se tournent volontiers vers les légumes, les fruits et l’élevage, quitte à ce que ces activités soient moins rentables que la banane. Celles et ceux ayant choisi ces filières ne sont pas encore totalement récompensés de leurs efforts constants et méritoires. Nous ne sommes pas encore prêts à diminuer l’importation de produits alimentaires que nous pouvons cultiver. Nous ne sommes pas encore disposés à suivre une alimentation équilibrée.
Les agriculteurs ne désespèrent pas. Il dépend de chacun de nous de les aider à améliorer leurs conditions de vie et par conséquent, les nôtres.
Notre agriculture est riche de possibilités
L’avenir du secteur n’incite pas à l’optimisme, toutefois. La fragilité de notre territoire révélée par les phénomènes climatiques extrêmes implique de repenser notre façon de consommer. Et plus largement, de vivre autrement sur notre île exigüe et presque surpeuplée. Sauvegarder l’agriculture martiniquaise suppose de parvenir à l’autosuffisance alimentaire alors que les espaces dédiés à l’agriculture sont de plus en plus réduits.
Nous ne sommes pas encore prêts à diminuer l’importation de produits alimentaires...
L’urbanisation galopante et le prix élevé de la terre sont autant d’obstacles pour les jeunes désireux d’exercer leur métier et vivre de leur passion. Car il faut aimer la terre pour qu’elle nous rende heureux. Notre agriculture est riche de possibilités, en termes de production et de transformation. Mais nous restons, collectivement, encore prisonniers de l’agriculture d’exportation héritée de la période coloniale.
Fort heureusement, nos professionnels se tournent volontiers vers les légumes, les fruits et l’élevage, quitte à ce que ces activités soient moins rentables que la banane. Celles et ceux ayant choisi ces filières ne sont pas encore totalement récompensés de leurs efforts constants et méritoires. Nous ne sommes pas encore prêts à diminuer l’importation de produits alimentaires que nous pouvons cultiver. Nous ne sommes pas encore disposés à suivre une alimentation équilibrée.
Les agriculteurs ne désespèrent pas. Il dépend de chacun de nous de les aider à améliorer leurs conditions de vie et par conséquent, les nôtres.