Tandis qu'Albioma Galion 2 était inaugurée ce lundi (1er juillet 2019), l'usine bat à plein régime depuis maintenant 10 mois. Si elle a fait grimper le taux d'énergies renouvelables de la Martinique de 7% à 22%, Albioma Galion 2 fait toujours grincer des dents côté écologistes.
Elle a été inaugurée en grande pompe ce lundi 1er juillet 2019 à Trinité. L'usine Albioma Galion 2 tourne maintenant depuis 10 mois. Elle permet de couvrir 15% des besoins en électricité de la Martinique. C'est ainsi qu'elle fait monter la part des énergies renouvelables de l'île à 22% quand elle n'était que de 7% il y a encore moins d'un an.
Un bien joli tableau mais il y a une ombre : seul 10% de la biomasse utilisée par Albioma Galion 2 vient de Martinique. Ce qui veut dire que 90% du bois brûlé par l'usine est importé.
C'est précisément ce point qui fait hurler l'ASSAUPAMAR (ASsociation pour la SAUvegarde du PAtrimoine MARtiniquais). Par la voix de Henri Louis-Régis, elle s'indigne:
Faux argument répond Albioma. Nous n'en sommes qu'au début. La part de la biomasse locale utilisée par Albioma Galion 2 doit augmenter dans le temps.Toujours est-il que pour l'ASSAUPAMAR on remplace l’importation de pétrole par l’importation de biomasse. Donc on aggrave la dépendance énergétique.
Mais pour Olivier Bérisson du mouvement Mun Matinik, le plus inquiétant reste les très petites particules fines rejetées par Albioma Galion 2. "Perturbateurs endocriniens, mutagènes" selon lui, leur dangerosité ne fait aucun doute. Mais sur ce point, les écologistes le reconnaissent volontiers, c'est leur parole contre celle d'Albioma.
Un bien joli tableau mais il y a une ombre : seul 10% de la biomasse utilisée par Albioma Galion 2 vient de Martinique. Ce qui veut dire que 90% du bois brûlé par l'usine est importé.
C'est précisément ce point qui fait hurler l'ASSAUPAMAR (ASsociation pour la SAUvegarde du PAtrimoine MARtiniquais). Par la voix de Henri Louis-Régis, elle s'indigne:
L'énergie à partir de la biomasse ne peut être considérée comme renouvelable que si la biomasse est un déchet qu'on ne peut utiliser autrement. De plus, il faut qu’elle (la biomasse ndlr) soit sur place pour limiter le bilan carbone.
Faux argument répond Albioma. Nous n'en sommes qu'au début. La part de la biomasse locale utilisée par Albioma Galion 2 doit augmenter dans le temps.Toujours est-il que pour l'ASSAUPAMAR on remplace l’importation de pétrole par l’importation de biomasse. Donc on aggrave la dépendance énergétique.
Mais pour Olivier Bérisson du mouvement Mun Matinik, le plus inquiétant reste les très petites particules fines rejetées par Albioma Galion 2. "Perturbateurs endocriniens, mutagènes" selon lui, leur dangerosité ne fait aucun doute. Mais sur ce point, les écologistes le reconnaissent volontiers, c'est leur parole contre celle d'Albioma.