L'Assaupamar était devant le tribunal administratif de Fort-de-France, ce mardi (20 septembre). L'association demande l'annulation de l'arrêté préfectoral d'exploitation de l'usine Galion 2 d'Albioma. La décision a été mise en délibérée.
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Après la rue, le conflit Albioma/Assaupamar s'est déplacé au Tribunal administratif de Fort-de-France, ce mardi (20 septembre). L'association écologiste a demandé l'annulation de l'arrêté préfectoral d'exploitation de l'usine Galion 2, en multipliant les arguments : défaut de visas, pas de consultation de la commune du Robert, non-respect du Plan local d'urbanisme de Trinité, pas de consultation de l'Office des forêts.
Mais l'argument qui a fait mouche est celui du captage d'eau dans le cour d'eau du Galion, nécessaire au fonctionnement de l'usine. Le rapporteur public juge que c'est incohérent avec le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion de l'Eau (SDAGE). Il demande l'annulation de cet arrêté préfectoral.
Mais l'argument qui a fait mouche est celui du captage d'eau dans le cour d'eau du Galion, nécessaire au fonctionnement de l'usine. Le rapporteur public juge que c'est incohérent avec le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion de l'Eau (SDAGE). Il demande l'annulation de cet arrêté préfectoral.
Décision du tribunal mise en délibéré
"Avant cette autorisation, on avait déjà fait des observations à Galion 1 qui exploite une unité de production d'électricité. La prise d'eau était trop importante. Au moment du Carême, il y a des problèmes pour le captage de l'eau", explique Maître Claudette Duhamel, l'avocate de l'Assaupamar. "L'affaire est tellement simple", répond Alexandre Moustardier, l'avocat d'Albioma. "Nous sommes en aval du canal. Nous ne sommes pas un élément pertubateur par rapport au milieu". La décision du tribunal été mise en délibéré.