Les dysfonctionnements dans l’attribution des aides européennes dans la filière viande révélés en novembre dernier ne sont pas restés sans suite. Pointée du doigt, l'Association Martiniquaise de l'Interprofession Viande pourrait perdre ses prérogatives.
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Suites aux plaintes des deux coopératives, la Sica Madras et Prama, l’Autorité de la Concurrence avait relevé en novembre dernier que les critères d'adhésion à l'AMIV (Association Martiniquaise de l'Interprofession Viande), unique organisation interprofessionnelle martiniquaise dans le secteur de l'élevage et de la viande, n'étaient ni objectifs ni transparents et que leur application pouvait revêtir un caractère discriminatoire.
Elle tiendrait compte de facteurs comme l’activité effective, la représentativité ou encore la spécialisation. Or, cette adhésion à l'AMIV est une condition indispensable pour bénéficier des aides européennes relatives à la structuration de l'élevage. Des aides de l'ordre de plusieurs millions d’euros.
Devant ces dysfonctionnements, l’Autorité avait demandé de nouvelles règles du jeu. Et depuis, l'AMIV s'est engagée à modifier la procédure et les critères d'adhésion au statut de membre actif de l'association avec l'obligation de motiver ses décisions d'acceptation ou de refus d'adhésion.
L'organisme s'est aussi engagé à créer un nouveau statut de membre associé, aux conditions d'adhésion allégées par rapport au statut de membre actif, qui permettra aux candidats qui le souhaitent, de pouvoir bénéficier des aides européennes, sans participer aux travaux de l'interprofession.
Selon sa décision publié sur son site internet ce mercredi 21 février, l'Autorité de la Concurrence prends acte de ces changements mais annonce "qu’une réforme pourrait retirer très prochainement à l’AMIV la responsabilité de l’attribution des aides POSEI pour la confier aux services de l’État".
Selon certains commentaires, il s'agirait d'un véritable recul. Ainsi Joseph Malidor le président de PRAMA (Producteurs agricoles et de la mer associés), parle d'une victoire en demi-teinte parce que cette seule structure martiniquaise qui avait un pouvoir de décision n'en aura probablement plus. Écoutez son interview réalisée par Grégory Gabourg :
L'AMIV risque de perdre ses prérogatives
Elle tiendrait compte de facteurs comme l’activité effective, la représentativité ou encore la spécialisation. Or, cette adhésion à l'AMIV est une condition indispensable pour bénéficier des aides européennes relatives à la structuration de l'élevage. Des aides de l'ordre de plusieurs millions d’euros.
Devant ces dysfonctionnements, l’Autorité avait demandé de nouvelles règles du jeu. Et depuis, l'AMIV s'est engagée à modifier la procédure et les critères d'adhésion au statut de membre actif de l'association avec l'obligation de motiver ses décisions d'acceptation ou de refus d'adhésion.
L'organisme s'est aussi engagé à créer un nouveau statut de membre associé, aux conditions d'adhésion allégées par rapport au statut de membre actif, qui permettra aux candidats qui le souhaitent, de pouvoir bénéficier des aides européennes, sans participer aux travaux de l'interprofession.
Selon sa décision publié sur son site internet ce mercredi 21 février, l'Autorité de la Concurrence prends acte de ces changements mais annonce "qu’une réforme pourrait retirer très prochainement à l’AMIV la responsabilité de l’attribution des aides POSEI pour la confier aux services de l’État".
Selon certains commentaires, il s'agirait d'un véritable recul. Ainsi Joseph Malidor le président de PRAMA (Producteurs agricoles et de la mer associés), parle d'une victoire en demi-teinte parce que cette seule structure martiniquaise qui avait un pouvoir de décision n'en aura probablement plus. Écoutez son interview réalisée par Grégory Gabourg :
Interview Joseph Malidor