L'analyse du climat mondial nous renseigne sur la prochaine catastrophe planétaire

Le dernier rapport du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, donne froid dans le dos. Si l’humanité continue de vivre comme aujourd’hui, elle court à sa perte. Ce que chacun de nous sait déjà.
L’activité humaine est la cause principale du réchauffement observé depuis les années 1950. Les experts du GIEC sont formels. La concentration des gaz à effet de serre et les atteintes à la couche d’ozone en sont les signes les plus visibles. Ses causes sont connues depuis longtemps.

Il s’agit de l’augmentation de la production industrielle, de la généralisation des transports et de l’intensification de l’agriculture. Des activités générées par l’espèce humaines qui n’ont cessé d’être développées depuis le milieu du 20e siècle.
 

Les conséquences de ces activités économiques sont palpables


Les 800 experts qui ont effectué plus de 2 000 études dans tous les domaines ont pointé du doigt des menaces directes sur nos écosystèmes. Notamment, la disparition d’espèces animales, le recul des forêts, l’assèchement des rivières, la montée des océans, les canicules plus fréquentes dans les zones tempérées, les cyclones plus puissants.
 

Vers une catastrophe planétaire ?


Des phénomènes parfaitement identifiés reliés par les scientifiques aux excès du gaspillage des ressources naturelles. Sans changement radical de notre mode de vie, la catastrophe planétaire sera terrible. Or, nous en prenons le chemin. Si l’Accord de Paris est strictement appliqué, la température moyenne du globe va augmenter de 3 degrés d’ici 2050.

Insupportable pour de très nombreuses espèces animales. L’objectif de rester au seuil de +1,5 degré est réaliste, mais très compliqué à atteindre et en, même susceptible de limiter les dégâts. L’autre hypothèse d’un réchauffement à +2 degrés sera trop lourde de conséquences.

Les chefs d’Etat, régulièrement tenus informés par le GIEC, mandaté par  l’ONU, sont au pied du mur. Mais ils ne peuvent rien sans l’aval des populations, et leur participation active. Le prix à payer est très élevé pour modifier notre mode de vie, mais le coût de notre inaction sera beaucoup plus élevé.
"Nous empruntons la terre de nos ancêtres pour la léguer à nos enfants" dit l’adage. La question est de savoir de quelle planète nous parlons désormais.