C'est un véritable coup de théâtre au 15e jour de conflit opposant direction et syndicat du personnel de la CFTU. Un des anciens sous-traitants qui avait généré un blocage de 20 jours du réseau en avril 2018 s'est invité aux négociations ce samedi 24 novembre à Fort-de-France.
Voilà un invité surprise qui n'était pas du tout attendu dans ce conflit. Alors qu'une nouvelle réunion de négociation était prévue entre direction de la CFTU et les représentants du personnel ce samedi 24 novembre 2018, un ancien sous-traitant s'est invité au siège de l'entreprise.
Alain Alfred, le président directeur général de la CFTU a refusé de recevoir les sous-traitants qui refusent de quitter le siège de l'entreprise en Fort-de-France. "J'ai rendez-vous avec les représentants des salariés et donc je n'ai pas rendez-vous avec d'autres personnes. Malheureusement un ex-sous-traitant considère qu'il peut venir empêcher les discussions et la négociation que je dois mener avec les représentants du personnel", précise Alain Alfred.
Ainsi, la réunion a été reportée et les négociations sont désormais en stand-by. En effet, de leur côté, les syndicats se disent prêts à attendre que ce conflit soit réglé afin de poursuivre les négociations. "Il y a un problème entre monsieur Pognon et la direction et c'est à eux de trouver des solutions et à régler le problème. Ça fait une quinzaine de jours qu'on attend, à partir du moment où on la possibilité de monter négocier, je précise qu'on est proche de trouver un accord, on est à leur disposition", Jean-Pierre Marcelin, délégué syndical CGTM.
Une nouvelle donne qui retarde un peu plus l'épilogue de ce conflit qui dure depuis quinze jours.
Des revendications d’avril 2018
Michel Pognon, le gérant de la société Transcapital, prétend que les accords signés en fin conflit le 22 avril 2018 tardent à être mis en place. Voir l'interview de Delphine Bez et Patrice Chateau-Degat.Ainsi, la réunion a été reportée et les négociations sont désormais en stand-by. En effet, de leur côté, les syndicats se disent prêts à attendre que ce conflit soit réglé afin de poursuivre les négociations. "Il y a un problème entre monsieur Pognon et la direction et c'est à eux de trouver des solutions et à régler le problème. Ça fait une quinzaine de jours qu'on attend, à partir du moment où on la possibilité de monter négocier, je précise qu'on est proche de trouver un accord, on est à leur disposition", Jean-Pierre Marcelin, délégué syndical CGTM.
Une nouvelle donne qui retarde un peu plus l'épilogue de ce conflit qui dure depuis quinze jours.