Une année entière vierge d’élections, c’est ce qui nous attend en 2018. Ce qui ne veut pas dire que la politique sera absente de notre quotidien. En tout cas, ceci est à espérer.
2018, année sans élections, voilà de quoi réjouir les citoyens rassasiés de postures politiciennes. Voici de quoi donnera du temps à nos élus pour accomplir sereinement leur mandat. Les prochaines échéances sont encore éloignées : élections du Parlement européen en juin 2019, municipales en mars 2020, renouvellement de la CTM en mars 2021.
Il est à souhaiter que la clarification idéologique soit à l’ordre du jour. Ainsi, au PPM qui va célébrer son 60e anniversaire le 22 mars. Le Parti progressiste se prépare à une campagne d’explication sur la relance de son mot d’ordre historique, l’autonomie pour la nation martiniquaise.
Quelques mois plus tard, le 1er juillet, le MIM fêtera ses 40 ans. L’occasion pour les militants du Mouvement indépendantiste martiniquais de ressouder les rangs. Ou, à l’inverse, d’assumer une scission entre marie-jeannistes conservateurs et niloristes frondeurs.
La clarification est d’autant plus souhaitable que le 4 octobre, ce sera le 60e anniversaire de l’instauration de la Cinquième République. Les partisans d’un changement de statut seraient bien inspirés de passer à une autre étape de nos relations compliquées avec la France. Voulons-nous plus d’État ou moins d’État ? Désirons-nous plus d’autonomie ou aller vers l’indépendance ?
Autant de questions auxquelles les partisans de l’autonomie et de l’indépendance seraient bien avisés de répondre de façon claire et nette. Ce qui augure de débats et de controverses, dans un pays qui en manque cruellement. Même sans élections, ou plutôt, précisément pour cette raison, cette année politique promet d’être passionnante.
Il est à souhaiter que la clarification idéologique soit à l’ordre du jour. Ainsi, au PPM qui va célébrer son 60e anniversaire le 22 mars. Le Parti progressiste se prépare à une campagne d’explication sur la relance de son mot d’ordre historique, l’autonomie pour la nation martiniquaise.
Quelques mois plus tard, le 1er juillet, le MIM fêtera ses 40 ans. L’occasion pour les militants du Mouvement indépendantiste martiniquais de ressouder les rangs. Ou, à l’inverse, d’assumer une scission entre marie-jeannistes conservateurs et niloristes frondeurs.
La clarification est d’autant plus souhaitable que le 4 octobre, ce sera le 60e anniversaire de l’instauration de la Cinquième République. Les partisans d’un changement de statut seraient bien inspirés de passer à une autre étape de nos relations compliquées avec la France. Voulons-nous plus d’État ou moins d’État ? Désirons-nous plus d’autonomie ou aller vers l’indépendance ?
Autant de questions auxquelles les partisans de l’autonomie et de l’indépendance seraient bien avisés de répondre de façon claire et nette. Ce qui augure de débats et de controverses, dans un pays qui en manque cruellement. Même sans élections, ou plutôt, précisément pour cette raison, cette année politique promet d’être passionnante.