En ce 18 juin, la France se souvient de l’appel lancé en 1940 à la résistance par le général de Gaulle sur la BBC. Un discours qui a trouvé un écho aux Antilles, ayant permis la mobilisation de nos résistants. Un sacrifice dont le souvenir n’est guère entretenu.
Pourquoi les anciens combattants antillais de la Seconde guerre mondiale sont-ils encore autant oubliés ? Les dissidents, comme étaient appelés ces résistants, étaient ces jeunes combattants volontaires pour défendre la France contre le nazisme. Par centaines, ils se sont mobilisés pour rejoindre les Forces françaises libres dirigées par le général de Gaulle.
Nous connaissons tous chez nous, leur histoire. La traversée du canal de Sainte-Lucie ou de Dominique pour rejoindre ces colonies anglaises. Leur prise en charge par l’armée américaine et un minimum de formation militaire à Fort Dix près de New York. Leur incorporation dans les bataillons antillais de marche n°1 et n°5. Puis leur engagement face l’ennemi sur les fronts de Royan, d’Alsace de Provence ou de Monte Cassino.
Après quatre décennies de silence des autorités militaires, leur engagement a été officiellement reconnu par l’Etat. Et notamment par le président Nicolas Sarkozy. Lors d’une cérémonie au monument aux morts de Fort-de-France, le 25 juin 2009, il a prononcé un discours mémorable.
Nicolas Sarkozy rappelait que l’insurrection déclenchée le 24 juin 1943 par les militaires du camp de Balata et par les personnalités politiques, dont Victor Sévère, visait à restaurer la République.
Il concluait : "Je veux dire aux Martiniquais et aux Guadeloupéens que l'histoire des dissidents est un exemple pour tous les Français et c'est pourquoi j'ai voulu que leur soit rendu l'hommage de toute la Nation. Je veux dire à ces femmes et à ces hommes que la France n'oublie pas ce qu'elle leur doit."
Sauf que depuis, les projets visant à perpétuer cette mémoire restent dans les cartons. L’Etat n’est pas comptable des promesses tenues par nos responsables politiques. Il a fait sa part. "La mémoire peut-elle échapper à l’oubli ?" : voilà un bon sujet pour l’épreuve de philosophie du Bac.
Nous connaissons tous chez nous, leur histoire. La traversée du canal de Sainte-Lucie ou de Dominique pour rejoindre ces colonies anglaises. Leur prise en charge par l’armée américaine et un minimum de formation militaire à Fort Dix près de New York. Leur incorporation dans les bataillons antillais de marche n°1 et n°5. Puis leur engagement face l’ennemi sur les fronts de Royan, d’Alsace de Provence ou de Monte Cassino.
Après quatre décennies de silence des autorités militaires, leur engagement a été officiellement reconnu par l’Etat. Et notamment par le président Nicolas Sarkozy. Lors d’une cérémonie au monument aux morts de Fort-de-France, le 25 juin 2009, il a prononcé un discours mémorable.
Nicolas Sarkozy rappelait que l’insurrection déclenchée le 24 juin 1943 par les militaires du camp de Balata et par les personnalités politiques, dont Victor Sévère, visait à restaurer la République.
Il concluait : "Je veux dire aux Martiniquais et aux Guadeloupéens que l'histoire des dissidents est un exemple pour tous les Français et c'est pourquoi j'ai voulu que leur soit rendu l'hommage de toute la Nation. Je veux dire à ces femmes et à ces hommes que la France n'oublie pas ce qu'elle leur doit."
Sauf que depuis, les projets visant à perpétuer cette mémoire restent dans les cartons. L’Etat n’est pas comptable des promesses tenues par nos responsables politiques. Il a fait sa part. "La mémoire peut-elle échapper à l’oubli ?" : voilà un bon sujet pour l’épreuve de philosophie du Bac.