Après la liquidation de France-Antilles, un nouveau projet de quotidien est à l'étude

Le dernier tirage du journal France-Antilles (31 janvier 2020), à l'imprimerie au Lamentin.
Alors que l'unique quotidien des Antilles-Guyane vient d'être liquidé, des investisseurs locaux planchent sur un nouveau projet de journal. Un projet qui avance lentement, mais sûrement.
Le week-end dernier, plusieurs investisseurs ont étudié la faisabilité d'un projet de quotidien aux Antilles. Une nouvelle rencontre, après plusieurs du même type. Autour de la table, on retrouve des personnalités influentes du monde des affaires.
 

Le numérique cohabiterait avec le papier


Ces personnalités ont commencé à élaborer un business-plan, avant peut-être, de s'associer à d'autres partenaires, les mêmes qui avaient été sollicités par la société AJR pour sauver France-Antilles. Et à en croire les intéressés, plusieurs hommes d'affaires seraient prêts à les rejoindre.
Mais pour quel projet ?

Selon nos sources, le numérique cohabiterait avec le papier, avec une plus grande place toutefois accordée au digital. C'est l'une des pistes avancées.
Une certitude : Philippe Jock et Alexandra Elizé ne font pas partie des potentiels actionnaires. Le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Martinique et la patronne du groupe Elizé l'ont confirmé, mettant fin aux rumeurs nées de leur visites-surprises, tôt samedi matin (1er février 2020), à l'imprimerie de France-Antilles, pour l'édition du dernier journal. Les deux personnalités assurent être simplement venus témoigner leur soutien au personnel.Un feuilleton que devraient suivre avec attention les ex-salariés de France-Antilles, sur qui les nouveaux investisseurs pourraient s'appuyer, au moins, pour certains d'entre eux.