L’assemblée générale du MIM pourrait se tenir le 16 janvier 2019

Les principaux acteurs de la crise du MIM.
Comme pour la réunion avortée du 7 septembre dernier, c’est par la presse que les membres de l’association "Mouvement Indépendantiste Martiniquais" ont appris la date de l'assemblée générale devant conduire à la désignation d’une nouvelle équipe dirigeante.
L'ambiance avait été très tendue le 7 septembre 2018 lors de la tentative d'assemblée générale (AG), organisée par le cabinet de l'administrateur judiciaire Alain Miroite. C'est une publication de la liste des personnes autorisées à prendre part à l'AG qui avait déclenché la tension. Une réunion modifiée et portée à la connaissance des deux listes en présence, le jour même.

Il s’en était suivi des propos très critiques de la part du groupe Patriote IEMO (Informer, Éduquer, Mobiliser, Organiser), qui estimait que le retrait de certains noms ne pouvait pas lui permettre de remporter le scrutin.

Du côté d’Alfred Marie-Jeanne, les partisans s’étaient déplacés en masse et ne cachaient pas leur hostilité quant à la tenue de la réunion. L’administrateur Alain Miroite devant autant d’hostilités a préféré l'annuler. Et sur notre antenne radio, il avait tenté d’expliquer ce qui avait pris l’allure d’un véritable couac.
 

La rupture semble inéluctable entre les deux camps


L’assemblée générale avortée du 7 septembre 2018 avait surtout permis d'observer la fracture entre les deux listes. Alfred Marie-Jeanne, lors de ses réunions mensuelles du MIM le répète à qui veut l’entendre, "ceux qui sont partis, sont bel et bien partis".Quelques heures avant la date du 7 septembre 2018, Jean-Philippe Nilor, le député de la circonscription du sud, avait indiqué qu’il créerait sa propre formation après l’AG. Depuis, il multiplie ses réunions de préparations et ses séquences de travail.

La composition du collège électoral sera l'objet de toutes les attentions


Le 16 janvier 2019 marquera donc l’acte II de cette AG. En attendant, et puisque rien ne sera jamais simple avant cette rencontre, une donne risque d'alimenter toutes les conversations d'ici là : la composition du collège électoral. Elle a été fixée par l'ordonnance d'un juge. Autant dire qu'il risque d'y avoir encore des grincements de dents. Le 16 janvier mobilisera aussi l'attention de toute la classe politique martiniquaise. Bien au-delà des seuls militants du Mouvement Indépendantiste Martiniquais.